Emmanuel Lepage – Voyage aux îles de la Désolation
Le bout du monde en images !
« Voyage aux îles de la Désolation » invite à suivre le périple d’Emmanuel Lepage dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises, les TAAF, également surnommées les îles de la Désolation. Accompagné de son frère photographe et d’une amie journaliste, il embarque à bord du Marion Dufresne pour aller ravitailler cet archipel du bout du monde en vivres et en carburant.
Livré sous forme de carnet de bord, ce voyage s’avère assez lent et décrit au jour le jour l’aventure de ces océanographes, scientifiques et autres, dans le sud de l’océan indien. Mais, une fois arrivé à destination, face à la beauté des paysages, cette lenteur n’est plus du tout dérangeante. Car, si cette BD reportage s’avère didactique, c’est surtout la beauté graphique qui vaut le détour. L’auteur retranscrit les paysages avec brio et croque chaque instant du voyage avec grande justesse. Alternant les planches en noir et blanc avec des cases en couleurs, l’auteur livre une mise en images époustouflante et quelques double-planches magnifiques.
Si le récit permet également de saisir l’atmosphère qui règne au sein de cette communauté scientifique qui vit isolée de tout durant plusieurs mois, il ne fait cependant que survoler les personnages. J’ai trouvé un peu dommage de ne pas en apprendre un peu plus sur ces hommes et ces femmes dont l’auteur se contente souvent de mentionner le nom et la fonction.
Un carnet de voyage de toute beauté !
22 mars 2011 à 8 h 40 min
Tu es le deuxième à la conseiller, je commence à me tâter !
22 mars 2011 à 18 h 10 min
C’est très lent comme récit, surtout la mise en place, mais une fois dans les îles, c’est d’une beauté incroyable 😉
22 mars 2011 à 22 h 58 min
Mais non ce n’est pas lent. Le voyage commence dès la première page ^^.
C’est un album sublime, dans le genre.
23 mars 2011 à 9 h 32 min
Je ne partirai quand même jamais en vacances avec ce tour opérateur, car au niveau de l’organisation ça laisse quand même un peu à désirer. J’ai bien cru qu’ils n’allaient jamais partir et je ne parle même pas de leur rayon surgelé 🙂
25 mars 2011 à 23 h 04 min
Pour la fraicheur du poisson, ils sont pourtant imbattable ^^
1 novembre 2011 à 13 h 57 min
[…] Je partage l’avis de : https://brusselsboy.wordpress.com/2011/03/22/emmanuel-lepage-voyage-aux-iles-de-la-desolation/ […]