Michael McDowell – Blackwater, La Crue (Tome 1)
Saga familiale teintée de fantastique !
« Blackwater » est une saga culte aux États-Unis, encensée par Stephen King himself, mais qui a visiblement mis du temps à traverser l’Atlantique afin d’être éditée en français car celle-ci date tout de même de 1983. L’auteur, Michael McDowell, est d’ailleurs décédé des suites du sida en 1999, à seulement 49 ans. Afin de respecter la parution épisodique initiale de ce roman-feuilleton découpé en six volumes, l’éditeur a même prévu de sortir un (superbe!) tome tous les quinze jours, du 7 avril au 22 juin 2022.
Le récit débute en 1919 par une crue monumentale qui submerge la petite ville de Perdido, dans le sud de l’Alabama. Fief du clan Caskey, ayant bâti leur fortune familiale sur des scieries et dirigé de main de maître par la matriarche Mary-Love, la ville se retrouve totalement sous eau. Parmi les rescapés, Elinor Dammert, une mystérieuse jeune femme aux cheveux rouges flamboyants, retrouvée indemne dans l’une des chambres de l’hôtel Osceola, va également perturber l’équilibre au sein du clan familial. Créature séduisante au passé nébuleux, cette dernière semble également entretenir une relation assez particulière avec la nature en général et avec la rivière Perdido en particulier…
« Blackwater » est avant tout une grande saga familiale qui dévoile progressivement les tensions et les secrets du clan Caskey. Pourvue d’une touche de fantastique, finalement assez discrète, mais suffisamment présente afin d’insuffler une atmosphère étrange tout au long de ce premier volet, l’ambiance m’a un peu fait penser à celle que j’adore dans les récit de Charles Burns. Ajoutez un brin de romance et quelques rebondissements bien placés, le tout au cœur d’un état du sud marqué par la ségrégation et l’exploitation des domestiques noirs, et vous obtenez une série qui se laisse volontiers dévorer.
Mais, malgré un personnage central intriguant et une ambiance mystérieuse attrayante, je ne pense pas poursuivre l’aventure car l’intrigue en elle-même a eu plus de mal à me convaincre et j’ai trouvé cette mise en place un brin trop lente à mon goût.
Blackwater, La Crue (Tome 1), Michael McDowell, Monsieur Toussaint Louverture, 256 p., 8,40€
Elles/ils en parlent également : Yvan, Aude, Maeve, Juju, Audrey, Isabelle, Morgane, Anaïs, Lilou, Roseleen, Entre les pages, Chacha, Le nocher des livres, Isa, Lire & courir, Océane, Le syndrome Quickson, Lison, Océane, The Eden of Books, Aux bouquins garnis, Brize, Carolivre, Katia, Rose, Touchez mon blog
30 juillet 2022 à 17 h 29 min
J’ai abandonné pour les mêmes raisons…je m’ennuyais ferme ! Il y a je crois un gros phénomène de mode autour de cette saga…
2 août 2022 à 9 h 18 min
Oui, je ne crois d’ailleurs pas que je l’aurais lu s’il n’y avait pas eu tout ce buzz autour…
30 juillet 2022 à 19 h 05 min
Comme tout le monde j’ai craqué sur cette série ! Je l’ai fait maintenant car j’avais peur de ne plus la trouver par contre je vais attendre encore un peu avant de la lire car je vois de plus en plus d’avis mitigés mais aussi de très bons avis alors j’ai un peu peur de me lancer dedans et d’être déçue au final alors j’attends que la mode redescende un peu !
2 août 2022 à 9 h 21 min
Je pense que les gens qui n’étaient pas tentés à la base ou dont ce n’est pas le genre de prédilection ont finalement commencé à lire cette saga, d’où les avis plus mitigés…
30 juillet 2022 à 22 h 54 min
[…] D’autres lectures : Tigger Lily (Le Dragon galactique), Les Chroniques de Feygirl, Sin City, […]
2 août 2022 à 6 h 42 min
Il y a eu trop de vagues autour de cette saga, je préfère passer mon tour. Pour une fois, un avis me rassure dans mon choix !
2 août 2022 à 9 h 22 min
« Trop de vagues » autour de « La crue »…bravo ! 🙂
2 août 2022 à 10 h 12 min
🤣 c’est même pas fait exprès 😄