Archive for the Deluxe Category

Brian Michael Bendis et Stuart Immonen – Ultimate Spider-Man, La guerre des symbiotes (Tome 11)

Posted in BANDES DESSINÉES, Brian M Bendis, Comics, Deluxe, Intégrales, Panini, Spider-Man, [Avec super-héros], [DL 2017] with tags on 25 août 2017 by Yvan

Le tome des résurrections !

Brian Michael Bendis et Stuart Immonen – Ultimate Spider-Man, La guerre des symbiotes (Tome 11)Le onzième tome de cette version modernisée de l’univers de Spider-Man, proposant une approche plus contemporaine et plus « Teenage », visant à conquérir un jeune public parfois rebuté par quarante ans de continuité, reprend les épisodes #118 à #128 d’Ultimate Spider-Man.

La première moitié de cette intégrale s’intéresse au quotidien et aux amis de Peter Parker. De l’arrivée de Johnny Storm dans la classe de Peter à l’apparition d’étranges pouvoirs chez sa camarade de classe Liz Allen, en passant par Kenny qui a percé l’identité secrète de Spider-Man, la vie de tous les jours n’est pas forcément de tout repos pour notre héros. Si Bendis propose un récit léger, frais et bourré d’humour, il démontre surtout sa capacité à dépeindre les problèmes d’adolescents, ainsi que son talent à produire des dialogues particulièrement réalistes et ciselés. Cette première moitié d’album n’est cependant pas dénuée d’action car, outre la présence de Johnny Storm, de Spidey, de Kitty Pryde et d’Ice Man, l’histoire est également marquée par une intervention de Magneto… ce qui va toujours de pair avec pas mal de casse.

La deuxième partie de l’album est surtout marquée par le retour d’Eddie Brock… et de Venom. Si le costume noir d’Eddie n’est pas d’origine extra-terrestre dans cet univers, il est cependant la convoitise de nombreuses personnes… pas forcément toujours bien intentionnées. Cette guerre des symbiotes est beaucoup plus porté par l’action que la première moitié de l’album, notamment grâce à un combat épique impliquant Spider-Man, Nick Fury, Captain America, Venom, Carnage et Thor.

Bref, cet album se situe dans la lignée des précédents, avec un Spider-Man toujours très teenager et un récit extrêmement fun. Bendis multiplie par contre les allers-retours dans le temps, ce qui a parfois tendance à perdre le lecteur. Quant à ceux qui n’apprécient pas les résurrections de personnages, ils risquent d’avoir beaucoup de mal à digérer cette fin d’album qui prouve une nouvelle fois que, même dans l’univers Ultimate, les personnages ont du mal à demeurer mort au sein des comics.

Visuellement, Stuart Immonen s’en sort de nouveau haut la main, en s’adaptant toujours assez bien au style de Bagley, qui a laissé sa place il y a déjà deux tomes après avoir dessiné plus de cents numéros.

Bref, encore un bon tome, mêlant action et développement psychologique de Spidey et de ses proches, mais ressuscitant peut-être un peu trop de personnages.

Brian Michael Bendis et Stuart Immonen – Ultimate Spider-Man – Mort d’un bouffon ! (Tome 10)

Posted in BANDES DESSINÉES, Brian M Bendis, Comics, Deluxe, Intégrales, Panini, Spider-Man, [Avec super-héros], [DL 2016] with tags on 19 septembre 2016 by Yvan

Stuart Immonen à la place de Bagley !

Brian Michael Bendis et Stuart Immonen - Ultimate Spider-Man – Mort d’un bouffon ! (Tome 10)J’étais curieux de découvrir cette dixième intégrale qui reprend les épisodes #106 à #117 d’Ultimate Spider-Man, car le tome précédent marquait un sérieux tournant dans l’histoire de cette version modernisée de l’univers de Spider-Man, proposant une approche plus contemporaine et plus « Teenage », visant à conquérir un jeune public parfois rebuté par quarante ans de continuité.

L’intégrale précédente reprenait en effet le fameux centième épisode de la série, tout en s’attaquant à l’un des passages clés de la mythologie du personnage : l’incontournable « Saga du Clone » ! Outre la découverte de l’identité secrète de Spider-Man par Tante May, le tome précédent était surtout le dernier signé Bagley au dessin. Après plus de cents numéros, le lecteur ouvrait donc cette nouvelle intégrale avec une certaine appréhension au niveau du graphisme. Force est cependant de constater que Stuart Immonen s’en sort haut la main, en s’adaptant même assez bien au style de Bagley.

Au niveau de l’intrigue, le premier arc invite à suivre les plans d’un Daredevil qui enrôle Spider-Man, Docteur Strange, Iron Fist et Moon Knight pour éliminer définitivement le Caïd. Si le récit propose un ennemi qui fait forcément le poids, il livre surtout une conversion intéressante et touchante entre Spidey et sa tante, suite aux révélations du tome précédent. Si la résolution de l’intrigue s’avère un peu trop rapide une fois l’identité de la taupe révélée, cette histoire qui aborde également les problèmes relationnels entre Peter et Kitty Pryde / Mary Jane est finalement assez divertissante et agréable à suivre.

Le second arc débute par l’évasion classique d’un bon nombre de criminels d’une prison high-tech pour super-méchants, qui marque le retour pour le moins musclé de Norman Osborn, alias le Bouffon Vert. Si le titre de l’album spoile un peu la fin du récit, le lecteur a néanmoins droit à une histoire dynamique et riche en rebondissements.

Bref, encore un bon tome, mêlant action et développement psychologique de Spidey et de ses proches.

Greg Rucka et Salvador Larroca – Ultimate Daredevil et Elektra, La part du Diable

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, Daredevil, Deluxe, Greg Rucka, Intégrales, Panini, [Avec super-héros], [DL 2016] with tags on 19 août 2016 by Yvan

Les origines « Ultimates » de la redoutable ninja grecque !

Greg Rucka et Salvador Larroca - Ultimate Daredevil et Elektra, La part du DiableÀ l’université de Colombia, la jeune Elektra Natchios fait la connaissance de sa colocataire Phoebe McAllister. En se rendant en cours, les deux tombent sur une étudiante qui se fait importuner par Trey Langstrom. Douée en arts martiaux et n’ayant pas l’intention de laisser un gosse de riche dicter la loi sur le campus, Elektra intervient… même si elle devra visiblement assumer ce choix par la suite. Le seul garçon qui parvient à l’impressionner est un certain Matt Murdock, qui effectue des prouesses aux barres asymétriques en salle de gym… et qui s’avère de surcroît aveugle.

À l’instar des autres séries de l’univers Ultimate Marvel, Ultimate Daredevil & Elektra propose une version modernisée des personnages, visant à conquérir un jeune public parfois rebuté par quarante ans de continuité. Cette revisite imaginée par Greg Rucka et mise en images par Salvador Larroca ramène le lecteur aux débuts du binôme, alors qu’ils passent encore la plupart de leur temps sur les bancs de la fac. Les couvertures sont à ce titre assez trompeuses, car Elektra Natchios ne mène pas encore une carrière d’assassin et Matt Murdock n’est pas encore un justicier (et ne porte même jamais son célèbre costume rouge dans ce tome). Ce dernier est d’ailleurs plus à considérer comme un personnage secondaire servant principalement à souligner les mauvais choix effectués par une Elektra qui se dirige progressivement vers le côté obscur de la force.

Si le récit se concentre principalement sur les origines d’Elektra, omettant même de revenir sur la provenance des pouvoirs de Matt, il ne met pas en avant le côté super-héroïque des protagonistes, mais privilégie les relations humaines. Du coup de foudre entre Elektra et Matt aux rapports entretenus avec leurs amis de faculté, en passant par la famille d’Elektra ou sa Sensei, Greg Rucka ne livre pas forcément une relecture très ambitieuse, mais elle n’en demeure pas moins agréable à lire. Au niveau de l’intrigue, il faut attendre l’arrivée de Wilson Fisk et de Bulleye (renommé Pointdexter) pour avoir un peu de piment, car le fils à papa qui maltraite les étudiantes s’avère être un peu trop léger/banal dans le rôle du vilain. Graphiquement, par contre, il n’y pas grand-chose à redire à la prestation de Salvador Larroca, qui installe un environnement très réaliste, tout en offrant un dessin particulièrement lisible.

Un récit qui n’arrive forcément pas à la cheville du travail de Frank Miller sur ce personnage qu’il créa au début des années 80 lors de son run mythique sur Daredevil, mais qui devrait tout de même ravir les néophytes qui désirent en apprendre plus sur « la » genèse de cette redoutable ninja grecque.

Rick Remender – Uncanny X-Force, La solution Apocalypse

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, Deluxe, Intégrales, Panini, Séries, Wolverine, X-Men, [Avec super-héros], [DL 2015], [En cours] with tags on 16 novembre 2015 by Yvan

La X-Force de Rick Remender !

Rick Remender - Uncanny X-Force, La solution ApocalypseQuand je vois Wolverine sur une couverture, combiné au nom de Rick Remender (Fear Agent, The Last Days Of American Crime, Black Science), je n’hésite pas trop longtemps à me procurer l’album, surtout que la plupart des avis sont dithyrambiques. Et pourtant, je referme cette intégrale qui reprend les épisodes US Wolverine : Road to Hell (III) #1, Uncanny X-Force (Vol. 1) #1 à #10 et #5.1 avec un avis plutôt mitigé.

Au niveau des personnages, il faut cependant avouer que cette équipe de « bad-ass » tient parfaitement la route. Je suis à la base déjà grand fan de Wolverine et les quatre autres membres de nouvelle version de X-force (Psylocke, Fantomex, Deadpool et Archangel) ont également la gueule de l’emploi, sachant que cette équipe doit principalement affronter des menaces qui requièrent des mesures souvent assez extrêmes. Le premier petit hic c’est qu’il vaut mieux connaître le passé des personnages afin d’apprécier pleinement l’utilisation qu’en fait l’auteur. Perso, je connaissais moins bien Fantomex, mais cela ne m’a finalement pas dérangé plus que ça. Non, le gros hic c’est Deadpool ! Même s’il m’a un peu moins énervé que d’habitude, il n’y a rien à faire, je n’accroche pas du tout au personnage et ses vannes à deux balles me pompent. Sinon, au niveau des personnages, pour le reste, c’est nickel : l’auteur utilise à merveille le côté obscur des protagonistes et la relation entre Archangel et Psylocke est parfaitement gérée.

Visuellement, il n’y a pas grand-chose à redire non plus. La première partie, signée Jerome Opeña, est irréprochable et je suis également fan de la mise en images d’Esad Ribic, déjà excellent sur le « Thor » de Jason Aaron. Si ces deux-là ont ma préférence, je ne me plains pas non plus de la présence de Rafael Albuquerque (lisez « American Vampire ») sur l’épisode bonus ou du travail de Billy Tan et Richard Elson sur la fin du volume.

Reste le scénario où, comme d’habitude, Rick Remender nous offre un récit dynamique, riche en rebondissements. Les missions ne manquent pas non plus d’intérêt, avec une première mission où ils doivent affronter Apocalypse version culotte courte, suivie d’un récit impliquant Deathlok. Mais là où le bas blesse vraiment, c’est que je ne suis pas trop fan de science-fiction. Alors, quand on me sert des Cavaliers d’Apocalypse, un Monde virtuel et des versions robotisées de super-héros… j’ai fortement tendance à décrocher.

Bref, le casting est bon, le dessin est bon, le scénario est bon… mais ce n’était pas pour moi car Deadpool + de la SF, ça ne passe pas… même s’il y a Wolverine et Remender pour compenser.

Ils en parlent également : Yaneck

Brian Michael Bendis, Stuart Immonen et Mike Deodato Jr – The New Avengers, Possession (Tome 1)

Posted in BANDES DESSINÉES, Brian M Bendis, Comics, Deluxe, Intégrales, Panini, Vengeurs, [Avec super-héros], [DL 2015] with tags on 14 août 2015 by Yvan

Deuxième run de Bendis sur les New Avengers !

Brian Michael Bendis, Stuart Immonen et Mike Deodato Jr - The New Avengers (vol.2), Possession (Tome 1)Encore un tome 1 des “New Avengers” signé Brian Michael Bendis ? En effet, car cette intégrale reprend les treize premiers épisodes du second run de Brian Michael Bendis sur la saga.

L’histoire se déroule après les événements de « Siège ». Tout en ayant mis fin du règne de Norman Osborn, qui avait profité du grabuge provoqué par l’invasion secrète des Skrulls pour prendre le pouvoir sur la communauté super-héroïque, Bendis en avait profité pour remettre les pendules à zéro. Il avait en effet refermé toutes les portes de ses intrigues et avait fait le ménage de fond en comble afin de revenir à un beau statuquo. Une fois l’ancien Bouffon Vert écarté, Captain America ressuscité et loi de recensement des super-héros abolie, Bendis était donc prêt pour ce second run.

Pour l’occasion, l’auteur met en place une nouvelle équipe dirigée par Luke Cage, qui s’annonce d’ailleurs plutôt alléchante au niveau du casting puisqu’elle reprend Miss Marvel, Oiseau Moqueur, Jessica Jones, Wolverine, Spider-Man, la Chose et Iron Fist. La nouvelle équipe n’a même pas le temps de s’installer dans le Manoir des Avengers, qu’une première menace se profile déjà à l’horizon. Le lecteur a ainsi tout d’abord droit à un conflit mystique ayant pour enjeu l’Œil d’Agamotto et impliquant le Docteur Strange, Daimon Hellstrom et le Dr. Vaudou. Une fois cette menace démoniaque interdimensionnelle écartée, c’est une menace terroriste qui se met en place, emmenée par une super-vilaine (enfin, pas si vilaine que ça) qui se nomme Superia.

Bon, au niveau des intrigues, je n’ai pas trop pris mon pied, même si cela demeure très divertissant et parfaitement maîtrisé. Je ne suis pas trop fan d’éléments fantastiques, alors une invasion démoniaque impliquant tous les Sorciers Marvel et où ils se jettent un sort toutes les trois cases… honnêtement, je n’en redemande pas. L’intrigue suivante est déjà plus ma tasse de thé car il s’agit d’un récit mêlant espionnage et terrorisme, qui utilise à merveille le personnage de Victoria Hand, l’ancienne adjointe de Norman Osborn, dont on finit forcément par se demander pour quel camp elle œuvre. Je me serait par contre volontiers passé de l’histoire flash-back, qui revient sur la formation d’une équipe d’Avengers par Nick Fury après la Seconde Guerre Mondiale. Cette histoire jure non seulement avec la modernité du run de Bendis, mais n’apporte pas non plus grand-chose à l’ensemble, si ce n’est une scène ridicule où Namora attaque les hommes de Crane Rouge sur le dos d’une baleine.

Par contre, au niveau de la caractérisation et des dialogues, Brian Michael Bendis s’avère une nouvelle fois excellent. La relation entre Luke Cage et sa femme est parfaitement gérée et son travail sur le personnage de Spider-Man est une nouvelle fois excellent. Le passage concernant la rémunération de Spidey et l’éventualité de le payer en black m’a à ce titre bien fait rire.

Visuellement, Stuart Immonen livre une prestation remarquable sur la première aventure des New Avengers. Je suis par contre légèrement moins fan des dessins de la seconde histoire, mise en image par Mike Deodato Jr pour les scènes contemporaines et par Howard Chaykin pour l’histoire qui nous ramène en 1959.

Du bon divertissement !

Brian Michael Bendis et Mark Bagley – Ultimate Spider-Man, La saga du clone (Tome 9)

Posted in BANDES DESSINÉES, Brian M Bendis, Comics, Deluxe, Intégrales, Panini, Spider-Man, [Avec super-héros], [DL 2015] with tags on 5 juin 2015 by Yvan

Lisez Ultimate Spider-Man !

Brian Michael Bendis et Mark Bagley - Ultimate Spider-Man, La saga du clone (Tome 9)J’adore cette version Ultimate de Spider-Man et, jusqu’à présent, cette série écrite par Brian Michael Bendis et dessinée par Mark Bagley livre un véritable sans-faute. Mais cette neuvième intégrale, qui reprend les épisodes #97 à #105 et #½, n’est pas un album comme les autres. Les lecteurs de comics savent en effet que l’épisode #100 d’une saga réserve souvent des surprises et ils placent du coup la barre très haute en matière d’attente.

Jusqu’ici, Bendis s’amusait à intégrer les versions Ultimate de plusieurs héros Marvel, tout en développant habilement la psychologie de Spidey et de ses proches. Si le début d’album se concentre principalement sur la relation entre Peter Parker et Kitty Pryde et sur ses sentiments envers Mary Jane, l’auteur s’attaque ensuite à l’un des passages clés de la mythologie du personnage : l’incontournable « Saga du Clone » ! Là, en matière d’attente, on peut difficilement placer la barre beaucoup plus haut…

Bendis va donc mettre le paquet et même parfois un peu trop, mais le lecteur ne va pas s’ennuyer une seule seconde tout au long de cette intrigue qui multiplie les rebondissements et les coups de théâtre. De l’enlèvement de Mary Jane à l’apparition des versions Ultimate du Scorpion et de Spider-Woman, en passant par le retour de quelques personnages que l’on croyait morts et qui vont venir bouleverser la vie de Peter Parker, l’auteur en met plein la vue. Ajoutez à cela la présence des Quatre Fantastiques et de Nick Fury, sans oublier le fait que Tante May va découvrir l’identité secrète de Spider-Man, et vous obtenez une véritable petite bombe au niveau du scénario.

Le seul petit reproche que l’on pourrait faire est que Bendis a été trop ambitieux et qu’à force de balancer trop de personnages il parvient certes à densifier son intrigue, mais il y perd un peu au niveau de la profondeur des personnages. D’un autre côté, on peut également se dire qu’il a rarement autant bousculé son héros et que les répercussions sur ce dernier sont énormes. Et puis, au lieu de se poser tant de questions, il vaut peut-être tout simplement mieux de profiter du dessin de Bagley car il quittera la série dans quelques épisodes.

Bref, je vous conseille vivement la lecture de cette version modernisée de l’univers de Spider-Man… une approche plus contemporaine et plus « Teenage », visant à conquérir un jeune public parfois rebuté par quarante ans de continuité.

Retrouvez d’ailleurs cet album dans mon Top comics de l’année !

Ed Brubaker et Steve Epting – Captain America, La flèche du temps (Tome 5)

Posted in BANDES DESSINÉES, Captain America, Comics, Deluxe, Ed Brubaker, Intégrales, Panini, [Avec super-héros], [DL 2015] with tags on 1 juin 2015 by Yvan

Le nouveau Captain America est arrivé !

Ed Brubaker et Steve Epting - Captain America, La flèche du temps (Tome 5)Le cinquième tome de cette collection Marvel Deluxe poursuit le run d’Ed Brubaker entamé lors du second volet. Si le début du run (La Légende Vivante) m’avait enthousiasmé, la lecture du troisième tome (L’hiver Meurtrier) m’avait fait hésiter à poursuivre cette saga. Suite à de nombreux avis positifs, j’ai heureusement poursuivi l’aventure et littéralement dévoré le tome précédent (Le rêve est mort).

Ce cinquième volet, qui reprend les épisodes #37 à #48 de la série, est donc le deuxième qui se déroule après la mort de Steve Rogers. Si le volume précédent invitait à suivre le deuil et l’enquête des proches de Captain America, à la recherche des véritables commanditaires de cet assassinat, celui-ci invite à suivre les premiers pas de Bucky Barnes dans le costume de Captain America.

Celui qui était encore l’ennemi de Captain America au début du run de Brubaker doit dorénavant poursuivre l’œuvre de son ami et faire honneur au costume à la bannière étoilée. Dans un premier arc, il doit tout d’abord contrecarrer les plans de Crâne Rouge, d’Arnim Zola et du Docteur Faustus, qui manipulent le sénateur Gordon Wright afin d’en faire le nouveau Président des États-Unis. En parallèle, le lecteur suit également le sort de Sharon Carter, qui est toujours retenue prisonnière par Crâne Rouge. Lors du deuxième arc, Bucky range provisoirement son costume de Captain America pour aller affronter quelques démons du passé. Dans cette histoire (légèrement capillo-tractée) qui implique la Torche Humaine (Jim Hammond), Bucky doit affronter Batroc, l’Homme sans Nom et le Professeur Zhang Chin.

Le run d’Ed Brubaker continue donc de mêler efficacement récit d’espionnage et action super-héroïque, avec une petite touche de fantastique. La série doit certes se passer de son personnage principal, mais Brubaker a encore quelques surprises dans son sac, comme laisse suggérer la couverture de cet album, où deux Captain America s’affrontent. Un de perdu… et déjà deux de retrouvés. Brubaker se sert aussi habilement de la mythologie de ses personnages, intégrant plusieurs éléments/personnages beaucoup plus anciens à son intrigue.

Visuellement, le travail de Steve Epting au dessin est toujours aussi remarquable et ses quelques suppléants (Roberto De La Torre et Luke Ross) ne sont pas en reste.

Un bon tome !