Archive for the DC Nemesis Category

Paul Jenkins, Jae Lee et Sean Phillips – Les tourments de Double-Face

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Nemesis, One-shots, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2014] with tags on 20 mai 2014 by Yvan

Tiraillé entre le Bien et le Mal !

Paul Jenkins, Jae Lee et Sean Phillips - Les tourments de Double-FaceAprès Bane, le Pingouin et Deadshot, cette collection DC Nemesis d’Urban Comics qui s’attarde sur les pires vilains de l’univers DC, propose un nouveau recueil reprenant les six épisodes de la mini-série « Jekyll & Hyde » dédiée au personnage de Double-Face.

Comme le titre laisse suggérer, ce tome exploite surtout la dualité de ce personnage composé d’un procureur intègre et d’un dangereux sociopathe. L’affrontement entre ses deux personnalités contradictoires est donc au centre de ce récit très psychologique, qui en profite également pour tirer un parallèle intéressant avec les deux facettes d’un Dark Knight qui lutte également pour ne pas sombrer dans la partie sombre du chevalier. Paul Jenkins revisite également les origines du personnage en explorant l’enfance de Dent et en revenant sur l’évènement qui est à la base de son traumatisme.

En proposant une intrigue qui invite à suivre une série de crimes particulièrement sauvages et barbares, l’auteur renforce le côté gore de ce récit qui navigue aux frontières de la folie et plonge Gotham City dans une ambiance encore plus « dark » que d’habitude. Cette atmosphère malsaine est d’ailleurs admirablement rendue par Jae Lee et Sean Phillips, le premier dans un style plus élégant et le second à l’aide d’un trait plus brut, mais tout aussi efficace.

Un bon récit !

Ils en parlent également : Yaneck

Gregg Hurwitz et Szymon Kudranski – La splendeur du pingouin

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Nemesis, Jason Aaron, One-shots, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2013] with tags on 10 septembre 2013 by Yvan

Les origines du Pingouin !

Gregg Hurwitz et Szymon Kudranski - La splendeur du pingouinAprès La revanche de Bane, qui inaugurait cette collection DC Nemesis d’Urban Comics consacrée aux pires vilains de l’univers DC, ce one-shot met en avant un autre redoutable adversaire du Dark Knight : Oswald Chesterfield Cobblepot, alias le Pingouin !

La splendeur du Pingouin reprend tout d’abord une mini-série de cinq épisodes écrite par Gregg Hurwitz et dessinée par Szymon Kudranski (Penguin: Pain and Prejudice #1 à #5), pour conclure sur un épisode écrit par Jason Aaron et illustré par Jason Pearson (Joker’s Asylum: The Penguin). Chacune des deux histoires revisite les origines du Pingouin, reléguant Batman à un personnage de l’ombre qui n’apparaît que sporadiquement dans la vie du célèbre vilain.

Habitué à produire des récits assez sombres (le tome 15 de la saga Punisher Max), Gregg Hurwitz s’attaque donc au passé de ce personnage au physique particulièrement ingrat. Traité comme un paria dès la naissance, humilié depuis l’enfance, chaque raillerie nourrit sa haine envers les autres, ainsi que cette paranoïa qui le pousse à interpréter chaque regard comme un jugement et qui le rend incapable d’aimer. À l’aide d’une narration en voix-off particulièrement efficace, l’auteur nous plonge dans les pensées les plus sombres de ce parrain du crime de Gotham qui fait preuve d’une cruauté extrême envers ceux qui osent se moquer de lui. Il dresse ainsi un portrait noir et sans concessions de ce personnage qui tente de se faire respecter par la peur.

Visuellement, le graphisme très sombre de Szymon Kudranski contribue à installer une ambiance oppressante et malsaine tout au long du récit. Si cette mise en images glauque à souhait apporte la noirceur nécessaire à l’histoire, certaines cases manquent cependant de lisibilité.

Le récit écrit par Jason Aaron propose également les origines du Pingouin, mais racontées par le Joker depuis sa cellule à l’asile d’Arkham. Cette histoire légèrement redondante dépeint également un personnage mal dans sa peau et incapable de gérer ses romances, mais montre surtout que Jason Aaron est capable de raconter la même chose que Gregg Hurwitz en beaucoup moins de pages.

Un très bon album que vous pouvez retrouver dans mon Top de l’année !

Chuck Dixon et Graham Nolan – La revanche de Bane

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Nemesis, Intégrales, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2012] with tags on 31 juillet 2012 by Yvan

Les origines de Bane, le vilain de Nolan !

Chuck Dixon et Graham Nolan - La revanche de BaneAttention, cet album n’est pas dédié au Dark Knight, mais à l’un de ses pires ennemis. La collection DC Nemesis d’Urban Comics s’attarde en effet sur les pires vilains de l’univers DC et, profitant de la magistrale interprétation de Tom Hardy dans le récent long métrage de Christopher Nolan, c’est donc Bane qui a l’honneur d’inaugurer cette collection.

Cet album propose deux histoires écrites par Chuck Dixon et dessinées par Graham Nolan (tiens, tiens, un nom prédestiné on dirait !), l’une datant de 1993 et la seconde de 1998. La revanche de Bane (Vengeance of Bane) revient tout d’abord sur les origines de celui qui brisera un jour Batman. Chuck Dixon raconte l’histoire de cet enfant né en prison dans la République de Santa Prisca aux Caraïbes, sa survie sur cette île dirigée par une junte militaire sanguinaire et sa transformation progressive en celui qui veut devenir le maître incontesté du crime. Le lecteur découvre que Bane est bien plus qu’une brute sans cervelle arborant un masque de catcheur mexicain, c’est également un être extrêmement intelligent, capable de rivaliser avec Batman sur le plan physique et intellectuel. De plus, ce récit constitue un prologue quasi incontournable à la saga Batman – Knightfall.

Le deuxième récit, intitulé le Fléau du Démon (Bane of the Demon #1-4), se déroule après les évènements de Knightfall, à une période (entre Contagion et Legacy) où Ra’s Al Ghul cherche à répandre un virus mortel sur Gotham City. Cette histoire, où Bane cherche à découvrir l’identité de son père, est légèrement redondante avec la première et déjà moins indispensable. L’histoire est néanmoins intéressante à suivre et permet de vivre la rencontre entre Bane, Ra’s Al Ghul et sa fille Talia.

Au niveau du graphisme, le travail « old school » de Graham Nolan est loin d’être mauvais, avec également une préférence pour la noirceur et le traitement plus sombre de la première histoire.

Un album plaisant, à lire avant d’attaquer la saga Batman – Knightfall.