Archive for the DC Renaissance Category

Scott Snyder et Greg Capullo – Batman, La relève – 2ème partie (Tome 9)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Renaissance, Séries, Scott Snyder, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2016], [Terminées] with tags on 7 avril 2017 by Yvan

La fin du relaunch New 52 !

Scott Snyder et Greg Capullo – Batman, La relève – 2ème partie (Tome 9)Ce tome qui reprend les épisodes #46 à #52 propose non seulement la conclusion du diptyque intitulé « La Relève », mais conclut également le run de Scott Snyder et Greg Capullo sur le cycle New 52… en attendant le prochain relaunch : Rebirth !

Pour rappel, Scott Snyder avait fait très fort lors du tome précédent en proposant un Bruce Wayne amnésique et un James Gordon au look surprenant en tant que nouveau Batman, dans une armure qui ressemblait plus à un grand lapin qu’à une chauve-souris. Malgré ce postulat de départ totalement casse-gueule, Snyder parvenait à s’en sortir grâce à une bonne dose d’autodérision et d’autocritique concernant ses choix. Il abandonnait ensuite Gotham City et son nouveau Batman face à une nouvelle menace nommée Mr Bloom en fin de tome précédent.

Lors de cette conclusion, la menace de Mr Bloom et de ses mystérieuses graines s’accentue encore un peu plus, plongeant Gotham City une nouvelle fois dans le chaos le plus total. Alors que je suis plutôt fan de récits réalistes où Batman se « cantonne » à un travail de détective, Snyder se dirige vers un affrontement (exagéré) entre les créatures de plus en plus gigantesques de Mr Bloom et une armée de Bat-Robots qui ne laissera pas un souvenir impérissable. Puis, comme il doit revenir à la case départ avant le prochain relaunch, il utilise une machine à cloner, inventée par Bruce Wayne, pour effectuer une sorte de reboot de son Bruce Wayne amnésique qui redevient forcément Batman avant la fin. Bon, malgré des pirouettes scénaristiques un peu capillo-tractées et un récit qui manque de réalisme, Snyder ne s’en sort finalement pas trop mal et livre quelques bonnes surprises (notamment la découverte du jeune Duke devenu Robin), ainsi qu’une conclusion qui se dévore avec grand plaisir. Puis, visuellement, il y a toujours la joie de retrouver Greg Capullo au graphisme, même si ce dernier est secondé par Yannick Paquette lors de quelques planches et remplacé par Riley Rossmo lors de l’épisode #52, d’ailleurs scénarisé par James Tynion IV, lors duquel Batman affronte Trompe-l’œil dans le but de récupérer un cahier qu’il avait rédigé étant enfant.

Bref, un très bon run signé Scott Snyder et Greg Capullo qui mérite d’être lu et dont on retiendra surtout les débuts et la fameuse Cour des Hiboux.

Ils en parlent également : Yaneck

 

 

Scott Snyder et Greg Capullo – Batman, La relève – 1ère partie (Tome 8)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Renaissance, Séries, Scott Snyder, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2016], [Terminées] with tags on 2 décembre 2016 by Yvan

Un Batman sans Bat-Mobile et un Jim Gordon sans moustache ?

Scott Snyder et Greg Capullo – Batman, La relève – 1ère partie (Tome 8)L’avant-dernier tome de cette saga scénarisée par Scott Snyder propose la première partie d’un diptyque intitulée « La Relève ».

L’album s’ouvre sur l’épisode #44, écrit par Scott Snyder et Brian Azzarello et dessiné par Jock. Ce flash-back de quelques années s’intéresse à l’enquête d’un Batman toujours « alive and kicking » qui désire retrouver le meurtrier d’un gamin dont le corps est retrouvé dans les marécages. Cette histoire courte fait office d’introduction à ce qui suit car elle permet de faire la connaissance de Mr Bloom et de sa mystérieuse drogue.

Les épisodes suivants (#41 à #43 et #45) sont à nouveau du tandem Scott Snyder et Greg Capullo et se déroulent dans une ville de Gotham City qui pleure son Chevalier Noir depuis sa dernière confrontation avec le Joker. Scott Snyder va donc faire ce que d’autres scénaristes ont déjà fait avant lui lorsque Batman n’est plus là pour défendre Gotham City : il va lui trouver un remplaçant… mais le garçon va faire (un peu trop) fort !

Le choix du commissaire Gordon pour endosser le rôle du Dark Knight est déjà assez surprenant en soi, mais en lui rasant le crâne et la moustache et en le transformant en non-fumeur, l’auteur va probablement un peu trop loin, dénaturant trop le personnage. Puis, il y a l’idée de faire revêtir une armure au nouveau Batman, qui n’est pas neuve non plus, mais franchement, la aussi, au niveau du look, il y avait probablement moyen de faire moins ridicule. Et comme si ce look qui ressemble plus à un grand lapin qu’à une chauve-souris ne suffisait pas, il remplace également la Bat-Mobile par un Bat-Camion totalement risible. Et pour couronner le tout, il va également dénaturer le personnage de Bruce Wayne en le rendant amnésique et dénué de tout sentiment de vengeance. Snyder pousse donc le bouchon trop loin et n’aurait probablement aucune chance de s’en sortir haut la main après un postulat de base pareil… sauf qu’il va lui-même se moquer du look de l’armure et également remettre en question le choix de Gordon… et c’est bien là ce qui le sauve au niveau du scénario.

Bref, on finit donc par avaler la pilule du nouveau Batman et de son armure, mais pour avoir une intrigue il faut également un beau gros vilain. Et là, Snyder va également innover car au lieu de renouveler d’anciens ennemis comme il l’avait fait dans les tomes précédents, il va en imaginer un nouveau : Mr Bloom ! Bon, personnellement, je pense que Poison Ivy aurait parfaitement pu remplir le rôle du super-vilain dans cette histoire, même si la créature végétale de Snyder ne démérite pas.

Si Scott Snyder ose au niveau du scénario et qu’il faudra attendre la conclusion du récit pour se faire une opinion définitive, c’est tout de même toujours un véritable plaisir de retrouver Greg Capullo au graphisme. Notons également la présence du Batman Annual #4 en fin de tome, écrit par James Tynion IV et mis en images par Roge Antonio, qui confronte Batman et ses amis à l’Homme-Mystère, Mister Freeze et Gueule d’Argile, dans un récit sympathique, mais sans plus.

Ils en parlent également : Yaneck

 

 

Jeff Lemire et Andrea Sorrentino – Green Arrow, Brisé (Tome 3)

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, DC Renaissance, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2015], [En cours] with tags on 29 février 2016 by Yvan

La conclusion du run de Lemire !

Jeff Lemire et Andrea Sorrentino - Green Arrow, Brisé (Tome 3)Ce troisième tome conclut l’excellent run de Jeff Lemire et Andrea Sorrentino sur Green Arrow et propose donc la suite de cette saga qu’Urban Comics a eu la bonne idée de débuter à l’épisode #17, faisant ainsi l’impasse sur les très mauvais premiers numéros écrits par J.T. Krul, Keith Giffen, Dan Jurgens et Ann Nocenti.

Après un premier tome qui permettait à Jeff Lemire (Jack Joseph, Soudeur sous-marin, Essex County, Animal Man) de repartir à zéro avec son personnage, en reconstruisant la mythologie de Green Arrow, et un second volet proposant une guerre entre les sept clans représentant les différents totems (lance, flèche, poing, bouclier, hache, etc. ), Green Arrow est maintenant de retour à Seattle afin d’y affronter Richard Dragon et ses sbires, qui ont mis la ville en état de siège pendant son absence.

Ce tome un peu moins épais que les précédents reprend donc les trois derniers épisodes (#32 à #34) de la série US, ainsi que l’épisode Green Arrow : Futures End #1 et un extrait de Secret Origins #4, également écrits par Jeff Lemire.

Le « Secret Origins » revient en une dizaine de pages sur les origines et sur le parcours de super-héros d’Oliver Queen. Cette genèse s’avère malheureusement sans surprises et beaucoup trop condensée pour pouvoir marquer les esprits. À ce titre, je conseille plutôt aux néophytes de lire le « Green Arrow – Année 1 » d’Andy Diggle et Jock.

Après cette mise en bouche en voix-off un peu fade pour ceux qui connaissent déjà les origines du personnage, Jeff Lemire propose la conclusion de son run. Green Arrow doit non seulement y affronter Richard Dragon et ses sbires (dont le comte Vertigo), mais également délivrer son ancien partenaire Diggle des griffes de ce redoutable ennemi. Il faut bien avouer que par rapport à la qualité du reste du run, cette conclusion ne tient pas vraiment toutes ses promesses. La menace représentée par Richard Dragon retombe comme un soufflée et fait finalement plus penser à une confrontation face à un vilain de seconde zone qu’à un grand final. C’est dommage, car après avoir revisité avec brio la mythologie de Green Arrow et inclus des éléments intéressants, tels que le clan de la Flèche, les Outsiders et la petite Emiko, cette conclusion un peu bâclée déçoit tout de même un peu.

Reste ce dernier épisode, qui permet de faire le lien avec « Futures End ». Le lecteur y est plongé cinq ans dans le futur en compagnie d’un Oliver Queen barbu, qui a laissé son rôle de justicier de Seattle à sa demi-sœur, mais qui revient chercher de l’aide afin d’affronter une menace d’envergure. Outre le plaisir de découvrir la vision future de Jeff Lemire et de retrouver Emiko dans le costume de son mentor, le lecteur a également droit à un combat final satisfaisant contre Deathstroke.

Visuellement, le dessin d’Andrea Sorrentino continue de faire des merveilles. Dans un style réaliste, l’artiste italien n’hésite pas rechercher l’originalité au niveau de la mise en page et multiplie les trouvailles ingénieuses, notamment en accentuant certains détails à l’aide de mini-cases particulièrement efficaces. Le travail de Denys Cowan sur les quelques pages de « Secret Origins » est également de très bonne facture.

Bref, un excellent run, ponctué d’une conclusion malheureusement un peu fade. Espérons néanmoins que la suite, imaginée par Andrew Kreisberg et Ben Sokolowski (le créateur et le scénariste de la série télévisée) et dessinée par Daniel Sampere, sera du même acabit.

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Scott Snyder et Greg Capullo – Batman, Mascarade (Tome 7)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Renaissance, Séries, Scott Snyder, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2015], [En cours] with tags on 11 décembre 2015 by Yvan

Retour en force du Joker !

Scott Snyder et Greg Capullo – Batman, Mascarade (Tome 7)Après un album « fourre-tout » proposant plusieurs tie-ins et back-ups issus de différents moments dans la continuité du Dark Knight, ce septième volet reprenant les épisodes #35 à #40 de Batman et le Batman Annual #3 met à nouveau le pire ennemi de Batman en avant.

Le Joker s’était déjà fait remarquer lors du troisième tome (Le deuil de la famille) en mettant à mal toute la Bat-family et il revient en force avec un plan que le Chevalier Noir n’est pas prêt d’oublier. D’entrée, Scott Snyder frappe assez fort car c’est sur le visage des membres de la Justice League que le sinistre rictus du célèbre clown fait son apparition à Gotham City. Si cette première menace (pourtant assez énorme) est balayée avec une facilité légèrement trop grande, Snyder continue ensuite d’envoyer du lourd avec une menace qui finit par englober tout Gotham. Sachant que cet arc narratif fait suite aux évènements narrés dans la série « Batman Eternal », dont Bruce Wayne n’est d’ailleurs pas encore totalement remis, ce retour d’un Joker laissé pour mort, fait donc assez mal.

Si le nouveau défi est de taille pour ce Dark Knight affaibli qui opère depuis sa nouvelle base d’opérations, Scott Snyder s’avère parfois un peu trop ambitieux. Il utilise certes avec brio les éléments qu’il a intégré depuis le début de son run, mais ce qu’il tente de nous faire avaler est parfois un peu trop gros. Je n’ai par exemple pas cru un seul instant à l’immortalité du pire ennemi de Batman, quant à son plan, il est tellement ambitieux que l’on sait très bien que ça ne passera pas au final… Mais bon, cela reste du tout bon, avec une intrigue qui se dévore à toute allure et un dessin de Greg Capullo dont il est impossible de se lasser.

En fin d’album, le lecteur a par contre droit à différents épisodes back-ups écrits par James Tynion IV et illustrés par différents dessinateurs (Kelley Jones, Graham Nolan, John McCrea, Sam Kieth, Dustin Nguyen, Roge Antonio). Ces récits dressent le portrait d’un Joker manipulateur qui exploite la folie de plusieurs détenus de l’asile d’Arkham afin d’alimenter sa propre légende. Ces petites histoires ne sont malheureusement pas du niveau de l’intrigue principale.

Ils en parlent également : Yaneck

 

Scott Snyder et James Tynion IV – Batman Eternal (Tome 3)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Renaissance, Séries, Scott Snyder, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2015], [En cours] with tags on 25 octobre 2015 by Yvan

Encore un nouveau vilain !

Scott Snyder et James Tynion IV - Batman Eternal (Tome 3)Ce troisième et avant-dernier volet reprend les épisodes #27 à #39 de cette saga hebdomadaire lancée à l’occasion du 75ème anniversaire du Dark Knight et qui en compte 52 au total.

Ce troisième tome est un brin meilleur que le précédent car pas mal de sous-intrigues se referment ou se rejoignent. Afin de « remplir » ces 52 semaines, Scott Snyder et James Tynion IV ont en effet imaginé une histoire tentaculaire aux nombreuses ramifications, mais à force de multiplier les personnages et les intrigues secondaires, le récit avait un peu tendance à s’éparpiller, surtout que ces nombreuses menaces ne faisaient pas toujours avancer l’intrigue principale. Certains récits parallèles qui faisaient office de remplissage se referment donc et le fait de recentrer le récit sur Batman et ses déboires est une bonne chose. Le récit passe donc moins d’un groupe de personnages à l’autre, ce qui permet de faire progresser l’intrigue principale plus rapidement.

Les projecteurs sont donc de nouveau dirigés sur le Dark Knight, qui s’enfonce de plus en plus dans le piège machiavélique tendu par ce mystérieux ennemi. Le fait de voir un Batman acculé, dépourvu de ses ressources habituelles et illimitées, est à ce titre assez intéressant. Le point un peu moins positif est cette mauvaise habitude de dissimuler le véritable vilain derrière une flopée d’autres méchants. Carmine Falcone n’était donc que la partie émergée de l’iceberg, avec de nouveaux coupables qui apparaissent tels des poupées russes au fil des tomes. Le procédé n’est certes pas nouveau et comme il fallait tenir un an, les auteurs ont visiblement décidé d’inviter un maximum de personnages issus de l’univers du Chevalier Noir et de les mélanger au sein d’une grande machination visant à faire la fête à Gotham et à son héros le plus célèbre.

Un autre point positif est que, tout en recyclant le folklore de Batman, les auteurs parviennent à livrer quelques personnages très intéressants à suivre. Il y a notamment le commissaire Jason Bard, qui comble le vide laissé par James Gordon de manière plus que convaincante, et dont le rôle devient de plus en plus ambigu au fil du récit. Si j’aime moins le rôle de Catwoman à la tête de la pègre, je reste évidemment fan d’Alfred, que l’on retrouve même en action sur le terrain, et de sa fille Julia Pennyworth.

Visuellement, c’est à nouveau un grand défilé de dessinateurs afin de pouvoir respecter la publication hebdomadaire de cette série. Si cela se ressentait au niveau de l’uniformité graphique lors du tome précédent c’est moins le cas lors de celui-ci, malgré la présence de neuf artistes différents : Javier Garron, Meghan Hetrick, Simon Coleby, Fernando Pasarin, Alvaro Martinez, Fernando Blanco, Andrea Mutti, Felix Ruiz et l’excellent Jason Fabok.

Un bon tome !

Ils en parlent également : Yaneck

 

 

Scott Snyder – Batman, Passé, Présent, Futur (Tome 6)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Renaissance, Séries, Scott Snyder, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2015], [En cours] with tags on 7 août 2015 by Yvan

Un bon album fourre-tout !

Scott Snyder – Batman, Passé, Présent, Futur (Tome 6)Après le diptyque consacré à “L’An Zéro”, Urban Comics propose un tome de transition qui reprend plusieurs tie-ins et back-ups parus entre les grands arcs narratifs. Ce volet « fourre-tout » qui contient les épisodes #18 à #20 et #34 de Batman, le Batman Annual #2 et l’épisode #27 de Detective Comics, propose donc des aventures se déroulant à différents moments de la carrière du Dark Knight… d’où le titre de cet album.

Le passé revient tout d’abord sur le deuil de Bruce Wayne, suite aux événements tragiques qui se sont déroulés lors du tome 8 du run de Grant Morrison. On y découvre un Batman au bout du rouleau, qui fait son deuil en passant sa colère sur les petites frappes de Gotham. Mais cet épisode met également en avant Harper Row, une jeune fille découverte lors du run de «La Cour des Hiboux». Le deuil de Batman est bien abordé et cette jeune fille qui rêve de devenir le side-kick de Batman et qui fait un peu penser à Catwoman apporte un plus à l’univers du Chevalier Noir.

Le lecteur a ensuite droit à un récit en deux épisodes qui démarre de manière très surprenante (Bruce Wayne serait-il devenu un méchant ?) et qui oppose finalement Batman à l’un de ses plus vieux ennemis. Outre le plaisir de retrouver le dessin de Greg Capullo, le lecteur a également droit à un bon récit, revenant à nouveau sur la période de deuil de Bruce Wayne et se terminant sur une note assez émouvante. Notons également la présence d’un back-up qui offre un team-up entre Batman et Superman au sein d’une histoire à l’ambiance glauque, saupoudrée de magie.

Le Présent raconte tout d’abord une tentative d’évasion de Batman de la prison d’Arkham, destinée à tester les systèmes de sécurité. Je ne suis personnellement pas fan du dessin de Wes Graig sur ce Batman Annual #02 qui permet de rencontrer le nouvel aide-soignant Eric Border et de découvrir une des plus anciennes pensionnaires de l’établissement, …mais celle-ci ne laissera cependant pas un souvenir impérissable.

L’épisode #34 propose ensuite une histoire de tueur en série qui s’attaque aux patients du Dr. Thompson. Une histoire glauque, située après « Batman Eternal », dont on retiendra également le très bon dessin de Matteo Scalera.

Et pour terminer : place au futur avec un récit d’une douzaine de pages qui dévoile le futur de Gotham et son indispensable protecteur. Un récit plutôt anecdotique qui permet surtout de retrouver Sean Murphy le temps de quelques planches.

Bref, un bon album de transition proposant des histoires issues de différents moments dans la continuité du Dark Knight… en attendant le prochain gros event imaginé par Scott Snyder.

Ils en parlent également : Yaneck

J.H. Williams III, W. Haden Blackman et Trevor McCarthy – Batwoman, L’élite de ce monde (Tome 3)

Posted in Bande dessinée, Batman, Comics, DC Renaissance, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2014], [En cours] with tags on 24 juillet 2015 by Yvan

Conclusion du premier arc narratif !

J.H. Williams III, W. Haden Blackman et Trevor McCarthy - Batwoman, L'élite de ce monde (Tome 3)Ce troisième tome du relaunch New 52 de Batwoman reprend les épisodes #12 à #17 de la série écrite à quatre mains par J. H. Williams III et W. Haden Blackman et propose la conclusion de cette enquête criminelle parsemée de fantastique.

Cette fin de cycle est marquée par une alliance surprenante car Batwoman s’associe à Wonder Woman afin de vaincre les nombreuses créatures mythologiques et de pouvoir retrouver les enfants enlevés par Medusa. Ce team-up avec la célèbre princesse amazone a pour conséquence d’emmener Batwoman vers un niveau super-héroïque supérieur.

Si le lecteur replonge dans cet univers peuplé de créatures surnaturelles, cette conclusion permet surtout aux auteurs de recouper les différents fils narratifs entamés lors des tomes précédents (Elégie, Hydrologie et En Immersion) et de mettre fin à cette histoire de disparition d’enfants. L’intérêt principal du récit ne se situe cependant pas dans cette enquête policière faisant écho à une légende urbaine, mais au niveau des intrigues secondaires et du développement psychologique des personnages. Outre le comeback super-héroïque de la cousine de Kate et la relative impuissance de sa petite amie face à l’invasion de créatures surnaturelles qui frappe Gotham, le lecteur a également droit à une conclusion riche en émotions entre Batwoman et l’inspecteur Maggie Sawyer.

Ce troisième tome comprend également les derniers épisodes dessinés par l’inimitable J.H. Williams III. L’artiste américain est d’une modernité incroyable dans la composition de ses planches et livre de nombreuses doubles pages qui sont à couper le souffle. Ses planches sont de véritables tableaux et quand on sait que le coloriste n’est autre que Dave Stewart, il devient difficile de faire mieux au niveau du visuel.

Bref, un peu trop de fantastique à mon goût, mais une intrigue rondement menée, un excellent travail au niveau de la caractérisation et un visuel à couper le souffle.