Archive for the DC Signatures Category

Geoff Johns présente Green Lantern, Origines secrètes (Tome 0)

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, DC Signatures, Geoff Johns, One-shots, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2015] with tags on 19 juin 2015 by Yvan

Revisite réussie des origines de Green Lantern !

Geoff Johns présente Green Lantern, Origines secrètes (Tome 0)Ce tome qui reprend les épisodes #29 à #35 de la saga fait immédiatement suite à la « Guerre de Sinestro ». En attendant de proposer la suite, consacrée aux Red Lanterns, Geoff Johns revient sur les origines de Green Lantern. Quand on propose un run aussi long sur un personnage, il devient logique d’également vouloir revenir sur la genèse du héros, surtout que le scénariste en profite pour introduire quelques éléments qui serviront par la suite, notamment lors des crossovers Blackest Night et Brightest Day.

L’histoire de ce tome zéro, qui nous ramène au moment où Abin Sur confie son anneau de Green Lantern à Hal Jordan, est certes connue de tous, mais Geoff Johns parvient tout de même à rendre le récit intéressant. Le lecteur a donc droit au passage de témoin entre le précédant responsable du secteur 2814 et Hal Jordan, ainsi qu’à la formation de ce dernier en tant que nouveau membre du Corps des Green Lantern, mais pas seulement…

Outre les éléments connus de l’origine de notre ami, le lecteur découvre également les raisons du crash d’Abin Sur, ainsi que le rôle d’un vilain nommé Atrocitus. En intégrant William Hand au récit, Geoff Johns prépare également ses futurs arcs narratifs avec grande intelligence. Si l’auteur n’oublie pas d’intégrer de nombreux rebondissements et une bonne dose d’action à cette nouvelle genèse, il soigne aussi la psychologie de son personnage. De la mort de son père dans un accident d’avion à sa relation avec Carol Ferris, sans oublier le rapport tendu qu’il entretient avec ses frères, Geoff Johns livre un personnage particulièrement attachant. De plus, au niveau visuel, Ivan Reis livre également un sans faute.

Bref, un album efficace, qui propose une excellente porte d’entrée aux néophytes qui désirent découvrir l’univers des Green Lantern.

Geoff Johns présente Green Lantern, La guerre de Sinestro (Tome 5)

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, DC Signatures, Geoff Johns, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2014], [En cours] with tags on 30 mai 2015 by Yvan

Sinestro est un mauvais perdant !

Geoff Johns présente Green Lantern, La guerre de Sinestro (Tome 5)À la base de cette saga cosmique publiée en deux tomes, il y a l’ami Sinestro qui ne l’a vraiment pas bonne. Après avoir découvert qu’il avait instauré une dictature sur sa planète natale Korugar, Sinestro a été banni de l’ordre des Green Lantern. Déchu par les Gardiens d’Oa et réfugié sur la planète Qward dans l’univers d’antimatière, le garçon a alors concocté une vengeance d’envergure. Il se tourne en effet vers une autre force que la lumière verte, crée une armée de la peur toute jaune, provoque un bordel intersidéral jamais vu et débarque maintenant sur la Terre afin de la détruire. Comme quoi, il ne vaut mieux pas l’énerver le bonhomme !

Vous l’aurez compris, Geoff Johns ratisse très large, que ce soit au niveau des lieux ou au niveau des personnages. De Mogo à Ranx, jusqu’à la planète Terre, en passant par l’univers d’antimatière, l’auteur fait péter les combats dans les quatre coins de la galaxie. Il fait également intervenir beaucoup (trop) de personnages. Si la Ligue de Justice vient défendre les intérêts de la Terre, Sinestro lance également quelques gros bras dans la bataille, dont Superman Cyborg, Superboy Prime et l’Anti Monitor, sans oublié le come-back de Parallax. À force de multiplier les références et les personnages, on finit parfois par s’y perdre un peu, mais on a finalement très peu de temps pour y réfléchir car l’histoire avance à grande vitesse.

Si cette saga au rythme effréné est si spectaculaire, le graphisme y est également pour beaucoup. Après l’excellent travail d’Ethan Van Sciver, Ivan Reis, Patrick Gleason et Dave Gibbons sur le tome précédent, le dessin demeure dans la même veine, avec des planches qui dégagent énormément d’énergie et plusieurs double pages spectaculaires.

Arrivé à la fin de ces deux tomes, on retiendra donc un scénario qui part dans tous les sens et un graphisme spectaculaire, mais également une nouvelle loi qui autorise dorénavant les Green Lantern à utiliser la force létale, ainsi que l’émergence de Corps de couleurs différentes.

On peut donc conclure que Geoff Johns a bien préparé l’événement suivant, c.à.d. le crossover Blackest Night, et que l’on ne s’est pas ennuyé une seconde en lisant cette saga.

Grant Morrison présente Batman: Gothique (Tome 0)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Signatures, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2014], [Terminées] with tags on 4 août 2014 by Yvan

Très bon polar à l’ambiance gothique !

Grant Morrison présente Batman: Gothique (Tome 0)Après avoir proposé l’intégralité du long run de Grant Morrison sur Batman au sein de cette collection DC Signatures, Urban Comics profite de cette collection destinée à mettre en valeur le travail d’un auteur sur un héros, pour revenir sur un travail antérieur de Grant Morrison. Après avoir réalisé l’excellent « Arkham Asylum » avec le génial Dave McKean (lisez « Cages » !), l’auteur britannique a en effet réalisé un arc paru dans les pages de « Legends of the Dark Knight », accompagné par Klaus Janson au dessin. Cet ouvrage étant inédit en français, cela valait bien un tome 0, même si le récit n’a aucun lien avec les autres huit tomes de cette saga.

Pour l’occasion, Grant Morrison invente un nouveau vilain, qui mène une vendetta sanglante contre la pègre de Gotham City. Ce mystérieux Mr. Murmure est non seulement dépourvu d’ombre, mais semble également immortel. Ce personnage inquiétant qui refait surface pour éliminer ceux qui l’ont jadis tué, contribue à plonger ce récit dans une ambiance fantastique. Au fil des pages, il devient également clair que l’individu semble lié au passé de Bruce Wayne, permettant ainsi au scénariste de revenir sur l’enfance de Bruce Wayne. L’auteur a également la bonne idée d’intégrer la ville de Gotham et son architecture à l’intrigue, proposant au passage un final intéressant au sein de la cathédrale gothique de la ville.

Visuellement, malgré une colorisation qui a assez mal vieilli, le style old-school de Klaus Janson accompagne avec brio la noirceur de ce polar mâtiné de surnaturel.

Un très bon récit !

Grant Morrison présente Batman: Requiem (Tome 8)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Signatures, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2014], [Terminées] with tags on 30 juin 2014 by Yvan

La conclusion du run de Grant Morrison !

Grant Morrison présente Batman: Requiem (Tome 8)Ce tome poursuit le long run de Grant Morrison sur Batman au sein de cette collection DC Signatures, destinée à mettre en valeur le travail d’un auteur sur un héros. Si L’Héritage Maudit, le premier des huit tomes prévus, présentait Damian Wayne, le fils de Bruce issu d’une ancienne aventure avec Talia Al Ghul, que Batman R.I.P confrontait Batman à une mystérieuse organisation du Gant Noir, que Nouveaux Masques, sans Bruce Wayne, suivait le duo composé de Dick Grayson et Damian Wayne, que Le Dossier Noir s’intéressait aux aventures paranormales du Dark Knight, que Le retour de Bruce Wayne ressuscitait Batman tout en revisitant sa mythologie, que Batman contre Robin s’intéressait à l’enquête de Dick Grayson et Damian Wayne à la recherche d’indices sur la disparition de Bruce Wayne et que le tome précédent s’amusait à recruter des super-héros pour la « Batman Incorporated », ce dernier volet propose la confrontation finale entre cette fameuse Bat-organisation qui affronte le crime à l’échelle mondiale et cet ennemi, nommé Léviathan, qui menace toute la planète.

Après un tome dédié à la recherche de candidats pour cette nouvelle organisation, qui dévoilait au passage l’identité de Léviathan, cet album qui reprend les épisodes #0 à #10, #12 et #13 de Batman Incorporated pousse une dernière fois Batman dans ses derniers retranchements. Notons que le onzième épisode de la saga n’est par repris dans cette intégrale car il n’est pas écrit par Grant Morrison et n’apporte pas grand-chose à l’ensemble. Cet affrontement final, qui transforme une nouvelle fois Gotham City en champ de bataille, a surtout de grandes répercussions sur la Bat-Family. L’issue tragique étant révélée d’emblée, le long flash-back proposé par l’auteur revient non seulement sur les évènements ayant conduit au drame, mais aborde également le thème de la famille déchirée. Un retour en arrière qui tente de démontrer que lorsqu’un couple se sépare, c’est souvent la progéniture qui trinque. Dans le cas présent c’est Damian Wayne qui se retrouve donc au centre des débats, avec sa tête mise à prix par Léviathan. Le fils de Batman et Talia Al Ghul joue donc très logiquement un rôle déterminant lors de la conclusion de ce long run du scénariste écossais qui aura finalement duré sept ans.

Requiem a donc la lourde tâche de conclure ce run audacieux et d’une richesse incroyable, dont toutes les pièces du puzzle finissent bel et bien par s’emboîter. Pendant sept années, Grant Morrison s’est amusé à dépoussiérer l’univers de Batman afin de le resservir avec une sauce plus moderne, tout en multipliant les références et en ne mettant aucun frein à sa créativité débordante. Si la présence d’une bat-vache lors de ce final ne vous surprendra même plus de la part de cet auteur dont le brio n’est plus à remettre en question, il est quand même difficile d’oublier les nombreux passages assez difficile d’accès qu’il nous a servi au fil de ces huit tomes, abandonnant parfois le lecteur au bord de l’indigestion. Cependant, arrivé à la fin de cette saga, force est de constater que l’ensemble tient la route et que certains passages ont marqué à jamais les esprits, ainsi que la destinée du Chevalier Noir.

Visuellement, ce dernier volet est principalement l’œuvre de Chris Burnham, qui livre une nouvelle fois du très bon boulot.

Un run indispensable pour tous les fans de Batman !

Grant Morrison présente Batman: Batman Incorporated (Tome 7)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Signatures, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2014], [Terminées] with tags on 21 mars 2014 by Yvan

Envoyez vite votre CV à Batman Inc., ils recrutent !

Grant Morrison présente Batman: Batman Incorporated (Tome 7)Ce tome poursuit le long run de Grant Morrison sur Batman au sein de cette collection DC Signatures, destinée à mettre en valeur le travail d’un auteur sur un héros. Si L’Héritage Maudit, le premier des huit tomes prévus, présentait Damian Wayne, le fils de Bruce issu d’une ancienne aventure avec Talia Al Ghul, que Batman R.I.P confrontait Batman à une mystérieuse organisation du Gant Noir, que Nouveaux Masques, sans Bruce Wayne, suivait le duo composé de Dick Grayson et Damian Wayne, que Le Dossier Noir s’intéressait aux aventures paranormales du Dark Knight, que « Le retour de Bruce Wayne » ressuscitait Batman tout en revisitant sa mythologie et que le tome précédent (Batman contre Robin) s’intéressait à l’enquête de Dick Grayson et Damian Wayne à la recherche d’indices sur la disparition de Bruce Wayne, celui-ci s’amuse à recruter des super-héros pour cette fameuse Bat-organisation qui affrontera le crime à l’échelle mondiale : Batman Incorporated !

Si le dernier chapitre du tome précédent servait d’introduction « Batman Inc », les choses sérieuses débutent véritablement dans cet album qui reprend les épisodes #1 à #8 de Batman Incorporated, ainsi que l’épisode Batman Incorporated Leviathan Strikes. Enfin de retour à son époque, Bruce Wayne y recrute massivement pour cette nouvelle franchise qu’il souhaite décliner au niveau mondial… surtout qu’un nouvel ennemi, nommé Léviathan, menace toute la planète. La croisade du Dark Knight contre le crime ne se cantonne donc plus à Gotham City, mais prend dorénavant une dimension planétaire. Du Japon à l’Afrique, en passant par l’Argentine et même la France, Batman parcourt le globe à la recherche de candidats pour sa nouvelle organisation.

Ceux qui avaient déjà la cocotte-minute en ébullition après les six premiers tomes, peuvent se préparer à une belle diarrhée cérébrale car Grant Morrison ne met une nouvelle fois aucun frein à sa créativité débordante. En guise d’entrée, vous pouvez déjà vous offrir une belle brochette de personnages : l’Inconnu, El Gaucho, El Sombrero, Frère Chiroptère, Corbeau Rouge, le docteur Dédale, Kathy Kane l’ancienne Batwoman, Scorpiana l’empoisonneuse, d’anciens super-héros britanniques, Red Robin et les Outsiders, le Parkoureur, Black Bat, Dark Ranger, Wingman, un deuxième professeur Pyg… et j’en passe. Pour ceux qui ont une grande faim, Grant Morrison continue de dépoussiérer l’univers de Batman afin de le resservir avec une sauce plus moderne et s’amuse évidemment à multiplier les références. En guise de dessert, les plus gloutons pourrons même se farcir un combat contre le crime au sein d’un monde numérique avec l’internet 3.0, l’auteur se sentant probablement déjà un peu à l’étroit sur la planète Terre.

Arrivé à la fin, il y aura donc de quoi crier au génie tellement l’approche de Morrison est une nouvelle fois audacieuse et d’une richesse incroyable. D’autres seront probablement plus proche de l’indigestion à force d’ingurgiter des personnages et des rebondissements en tout genre à un rythme effréné. Si je reconnais le brio de cette intrigue qui finit bel et bien par emboîter toutes les pièces du puzzle imaginé par l’auteur, je déplore malheureusement cette narration trop elliptique qui repose sur un fil rouge (la menace nommée Léviathan) beaucoup trop mince par rapport au nombre d’éléments intégrés au scénario. Cela rend l’ensemble beaucoup trop difficile d’accès alors qu’il y avait probablement moyen de faire plus simple, sans perdre au niveau de l’intelligence du récit.

Visuellement, je suis également assez réfractaire aux changements de styles au sein d’une même histoire, même si les différents artistes qui viennent à nouveau défiler au fil des pages livrent dans l’ensemble du très bon boulot. De Yanick Paquette qui s’amuse à dessiner les courbes de Catwoman à la mise en images ultra-informatisée de Scott Clark lors de l’aventure virtuelle dans l’internet 3.0, en passant par Chris Burnham ou un Cameron Stewart qui s’amuse à intégrer des visages connus dans un collège de filles assez particulier, il y en a vraiment pour tous les goûts. Personnellement, c’est le style de Pere Perez qui m’a le moins plu, alors que les couvertures de J.H. Williams III sont une nouvelle fois époustouflantes.

Une intrigue capillo-tractée qui ravira les chauves(-souris), mais qui abandonnera les autres avec un solide mal de crâne !

Grant Morrison présente Batman: Batman contre Robin (Tome 6)

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, DC Signatures, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2013], [Terminées] with tags on 4 novembre 2013 by Yvan

Les débuts de Batman Inc !

Grant Morrison présente Batman: Batman contre Robin (Tome 6)Ce tome poursuit le long run de Grant Morrison sur Batman au sein de cette collection DC Signatures, destinée à mettre en valeur le travail d’un auteur sur un héros. Si L’Héritage Maudit, le premier des huit tomes prévus, présentait Damian Wayne, le fils de Bruce issu d’une ancienne aventure avec Talia Al Ghul, que Batman R.I.P confrontait Batman à une mystérieuse organisation du Gant Noir, que Nouveaux Masques, sans Bruce Wayne, suivait le duo composé de Dick Grayson et Damian Wayne, que Le Dossier Noir s’intéressait aux aventures paranormales du Dark Knight et que le tome précédent ressuscitait Batman tout en revisitant sa mythologie, celui-ci s’intéresse à l’enquête de Dick Grayson et Damian Wayne à la recherche d’indices sur la disparition de Bruce Wayne.

L’album débute par un aperçu particulièrement bienvenu des principaux protagonistes de la série avant de proposer trois arcs différents. Le tome débute par une saga en trois épisodes (Batman & Robin #10 à #12) dessinée par Andy Clarke, qui est suivie d’un récit en quatre épisodes (Batman & Robin #13 à #16) mis en images par Frazer Irving, pour se conclure par le premier numéro de « Batman: The Return » dessiné par David Finch. Ces épisodes se déroulent en parallèle au tome précédent, pendant que Bruce Wayne se fraie un chemin dans le temps pour échapper à la terrible machination temporelle imaginée par Darkseid. Si le tome précédent était d’une grande richesse, mais assez difficile d’accès, celui-ci livre des histoires plus classiques et plus accessibles.

La première histoire (Batman contre Robin) propose un jeu de piste à travers le manoir Wayne, où Alfred, Dick Grayson et Damian Wayne s’amusent à repérer les indices laissés par Bruce Wayne (et par Grant Morrison) lors du tome précédent. Pendant ce temps, le duo doit également faire face à l’assaut final du Gant Noir et du Dr Hurt, tandis que Talia al Ghul tente de reprendre le contrôle de son fils. Sans oublier la présence du mystérieux Oberon Sexton…

Le deuxième récit (Que meurent Batman et Robin) marque non seulement le retour de Thomas Wayne, mais plonge surtout Gotham City dans le chaos le plus total à cause des effets effroyables de la drogue du professeur Pyg. Ajoutez à cela un Joker qui compte bien rire en dernier et vous obtenez un problème dont nos deux héros auront du mal à se sortir seuls… Bruce reviendra-t-il à temps ?

Le dernier chapitre (Batman : le Retour) sert surtout d’introduction à la saga « Batman Inc », dont les épisodes seront inclus dans les deux derniers tomes. Bruce Wayne y dévoile ses plans pour fonder une Bat-organisation qui affrontera le crime sur un plan mondial. Tout un programme !

Au niveau du scénario ce tome permet de constater que malgré la complexité des volets précédents, toutes les pièces du puzzle concocté par Grant Morrison finissent bel et bien par s’emboîter. Visuellement, il ne faut par contre pas être réfractaire aux changements de styles car différents artistes viennent à nouveau défiler au fil des pages. Si les personnages bodybuildés de David Finch ne plairont pas à tout le monde, j’ai surtout eu du mal à m’habituer au style de Frazer Irving… même s’il parvient à insuffler une atmosphère malsaine et particulièrement sombre à cette histoire qui plonge Gotham dans la folie.

Ed Brubaker présente Catwoman, L’Équipée sauvage (Tome 4)

Posted in BANDES DESSINÉES, Catwoman, Comics, DC Signatures, Ed Brubaker, Séries, Urban Comics, [Avec super-héros], [DL 2013], [Terminées] with tags on 30 septembre 2013 by Yvan

Road-trip à travers l’univers DC !

Ed Brubaker présente Catwoman, L'Équipée sauvage (Tome 4)« L’Équipée sauvage » est (provisoirement) le quatrième et dernier tome du run d’Ed Brubaker au sein de cette collection DC Signatures d’Urban Comics.

Le premier tome remettait une Catwoman présumée morte sur les devants de la scène, lui octroyant au passage un nouveau but dans la vie : veiller sur l’East End et sur ses habitants les plus démunis !

Lors du deuxième volet, l’héroïne et son amie Holly Robinson s’attaquaient à un trafic de drogue supervisé par des flics ripoux et dirigé par un homme dont le lecteur ne découvrit l’identité qu’en fin de tome.

Le troisième tome se concentrait sur la vengeance d’un Black Mask, bien décidé à faire payer Catwoman pour les dommages encourus par son organisation criminelle et est probablement le meilleur album de cette saga. Cette vendetta qui s’attaquait aux proches de Selina, détruisant progressivement tous ses rêves et ses espoirs, abandonnait l’héroïne et son amie Holly totalement brisées.

En reprenant les épisodes #20 à #24 de Catwoman, ce quatrième volet délaisse l’ambiance polar sombre du tome précédent pour des aventures plus légères en dehors de Gotham City. Suite aux événements traumatisants de l’album précédent, Selina et son amie Holly décident en effet de prendre la route et de s’éloigner de Gotham pendant quelque temps. Ce road-trip de New York à st Roch, en passant par Keystone City et Opal City, permet aux deux amies de croiser quelques personnages connus de l’univers DC, tels que Wildcat, Captain Cold, Hawkman et Hawkgirl. Si l’accent est d’avantage porté sur l’action et l’humour, Ed Brubaker n’oublie cependant pas de soigner le développement psychologique de ses personnages à travers les lettres écrites par Holly ou via cet affrontement épique entre Slam Bradley et Batman sur les toits de Gotham City. Visuellement, le graphisme plus cartoonesque de Cameron Stewart sied parfaitement au ton plus léger de ces aventures.

Seul petit bémol de ce tome : le mot fin qui vient ponctuer cette histoire alors que l’intrigue liée à cette bande de mystérieux ninjas n’est pas terminée, tout comme le run d’Ed Brubaker qui se poursuit jusqu’à l’épisodes #37…à suivre ?