Archive for the Neil Gaiman Category

Neil Gaiman et Philip Craig Russell – L’étrange vie de Nobody Owens (Tome 2)

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, Contrebande, Delcourt, Diptyques, Neil Gaiman, [DL 2016], [Sans super-héros] with tags , on 12 août 2016 by Yvan

Version morbide du Livre de la Jungle !

Neil Gaiman et Philip Craig Russell - L'étrange vie de Nobody Owens (Tome 2)Tandis qu’une famille entière est assassinée par un tueur implacable, surnommé le « Jack », le plus jeune des deux enfants parvient à sortir de son lit à barreau et à trouver refuge dans un cimetière avoisinant. Même s’il fait encore partie du monde des vivants, les fantômes qui hantent le lieu acceptent finalement de le recueillir. Dame Owens et son mari seront dorénavant ses nouveaux parents et Silas, le charismatique vampire, son tuteur. Ayant pour unique consigne de ne jamais quitter l’enceinte, le jeune Nobody Owens grandit d’abord au milieu des morts, multipliant les aventures. Désormais adolescent, il souhaite néanmoins partir à la découverte du monde extérieur et cela, malgré la menace du Jack, qui n’a pas l’intention de lâcher sa mission…

Cet album des éditions Delcourt est la suite et fin de l’adaptation en deux tomes du roman éponyme (The Graveyard) écrit par Neil Gaiman en 2008. Dès les premières pages, le lecteur y retrouve immédiatement l’atmosphère particulière qui caractérise les récits de l’auteur britannique. Baignant dans le fantastique, ce conte gothique à l’ambiance onirique et poétique invite à suivre les pas d’un jeune orphelin contraint de grandir au milieu d’étranges personnages. En situant l’éducation du jeune garçon dans un lieu particulièrement saugrenu, l’auteur livre sa propre version du Livre de la Jungle de Rudyard Kipling, offrant au passage un décalage intéressant entre l’innocence du héros et la morbidité de son environnement. Chacun des cinq chapitres du tome précédent narrait un passage marquant de la vie de ce personnage qui grandissait au fil des épisodes. Si la vie de Nobody Owens, alias Bod, n’était pas de tout repos dans ce lieu où il est pourtant censé être éternel, il n’est dorénavant plus un petit garçon et sa soif de partir à la rencontre des vivants devient finalement plus forte que tout. D’une première tentative d’intégration en se faisant scolariser dans une école de la ville jusqu’à son départ définitif, en passant par la vérité sur son passé et sur les motivations du Jack, ce deuxième volet conclut avec brio l’étrange vie de Nobody parmi les morts… reste maintenant à affronter tous les dangers de notre réalité…

Si le jeune Nobody Owens est immédiatement attachant, les personnages secondaires ne sont pas en reste. De l’énigmatique Silas à l’ensorcelante Liza Hempstock, le jeune héros multiplie les rencontres insolites et fait plus ample connaissance avec les nombreux habitants du cimetière, alimentant ainsi constamment l’atmosphère fantastique absolument fascinante imaginée par Neil Gaiman. Malgré le retour inévitable du Jack, ce sont surtout les retrouvailles émouvantes avec la jeune demoiselle Scarlett qui marqueront les esprits lors de cette conclusion.

Visuellement, plusieurs illustrateurs (Jill Thompson, Kevin Nowlan, Scott Hampton, Tony Harris et David Lafuente) se succèdent au fil des chapitres de ce diptyque sans que cela nuise trop à l’unité de l’ensemble, le tout sous la houlette de Philip Craig Russell. Ce dernier, qui a déjà travaillé avec Neil Gaiman sur le cultissime « Sandman », assure lui-même le dessin de deux épisodes (le deuxième du tome 1 et le dernier de celui-ci) et se charge de la transposition de cette œuvre de Gaiman en bande dessinée, le tout rehaussé par la colorisation experte de Lovern Kindzierski.

Un diptyque qui ravira les fans de Neil Gaiman et les amateurs de récits oniriques à la frontière du réel.

 

Neil Gaiman et Philip Craig Russell – L’étrange vie de Nobody Owens (Tome 1)

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, Contrebande, Delcourt, Diptyques, Neil Gaiman, [DL 2015], [Sans super-héros] with tags , on 7 mars 2016 by Yvan

Version morbide du Livre de la Jungle !

Neil Gaiman et Philip Craig Russell - L'étrange vie de Nobody Owens (Tome 1)Tandis qu’une famille entière est assassinée par un tueur implacable, surnommé le « Jack », le plus jeune des deux enfants parvient à sortir de son lit à barreau et à trouver refuge dans un cimetière avoisinant. Même s’il fait encore partie du monde des vivants, les fantômes qui hantent le lieu acceptent finalement de le recueillir. Dame Owens et son mari seront dorénavant ses nouveaux parents et Silas, le charismatique vampire, son tuteur. Ayant pour unique consigne de ne jamais quitter l’enceinte, le jeune Nobody Owens multiplie les découvertes et les aventures en grandissant au milieu des morts… mais, à l’extérieur, le Jack n’a pas l’intention de lâcher sa mission…

Cet album des éditions Delcourt est la première partie de l’adaptation en deux tomes du roman éponyme écrit par Neil Gaiman en 2008. Dès les premières pages, le lecteur y retrouve immédiatement l’atmosphère particulière qui caractérise les récits de l’auteur britannique. Baignant dans le fantastique, ce conte gothique à l’ambiance onirique et poétique invite à suivre les pas d’un jeune orphelin contraint de grandir au milieu d’étranges personnages. En situant l’éducation du jeune garçon dans un lieu particulièrement saugrenu, l’auteur livre sa propre version du « Livre de la Jungle » de Rudyard Kipling, offrant au passage un décalage intéressant entre l’innocence du héros et la morbidité de son environnement. Chacun des cinq chapitres narre un passage marquant de la vie de ce personnage qui grandit au fil des épisodes. De la rencontre de la jeune demoiselle Scarlett à la fête qui se prépare pour la Danse Macabre, en passant par l’éducation stricte de Madame Lupescu ou l’étrange histoire de Liza Hempstock, la vie de Nobody Owens, alias Bod, n’est pas de tout repos dans ce lieu où il est pourtant censé être éternel.

Si le jeune Nobody Owens est immédiatement attachant, les personnages secondaires ne sont pas en reste. De l’énigmatique Silas à l’ensorcelante Liza, le jeune héros multiplie les rencontres insolites et fait plus ample connaissance avec les nombreux habitants du cimetière, alimentant ainsi constamment l’atmosphère fantastique absolument fascinante imaginée par Neil Gaiman. Visuellement, plusieurs illustrateurs (Jill Thompson, Kevin Nowlan, Scott Hampton et Tony Harris) se succèdent au fil des chapitres sans que cela ne nuise de trop à l’unité de l’ensemble, le tout sous la houlette de Philip Craig Russell. Ce dernier, qui a déjà travaillé avec Neil Gaiman sur le cultissime « Sandman », assure lui-même le dessin du deuxième épisode et se charge de la transposition de cette œuvre de Gaiman en bande dessinée, le tout rehaussé par la colorisation experte de Lovern Kindzierski.

Un diptyque qui ravira les fans de Neil Gaiman et les amateurs de récits fantastiques.

Neil Gaiman et Dave McKean – Signal/bruit

Posted in Au Diable Vauvert, BANDES DESSINÉES, Comics, Maladie, Neil Gaiman, One-shots, [DL 2011], [Sans super-héros] with tags , on 13 février 2015 by Yvan

Un one-shot illustré par l’inimitable Dave McKean !

Neil Gaiman et Dave McKean - Signal/bruitPour une raison inexplicable (et probablement inexcusable), j’étais totalement passé à côté de cet album publié par l’éditeur « Au diable Vauvert ». Depuis la lecture de « Cages », qui est un des meilleurs albums que j’ai eu l’occasion de lire, je suis pourtant grand fan du travail de Dave McKean. Le voir ici associé à Neil Gaiman, avec qui il a notamment déjà travaillé sur l’incontournable « Sandman », me laisse encore plus dubitatif concernant l’origine de cet oubli.

« Signal to noise » est un récit paru en 1992 chez VG Graphics, qui relate les derniers jours d’un cinéaste qui espère achever le scénario de son ultime film avant qu’un cancer ne l’emporte. Après avoir appris qu’il ne lui restait plus que quelques mois à vivre, les pensées de l’homme naviguent entre le sujet de ce film devant aborder la fin hypothétique du monde en 999 après J.C. et la fin de son propre monde…

En proposant de suivre les dernières pensées de ce personnage, Neil Gaiman invite à réfléchir sur la mort, sur la peur et sur les rêves inaboutis. Si ces textes de Neil Gaiman, qui invitent une nouvelle fois à plonger au plus profond de l’âme humaine, valent évidemment le détour, ils font surtout écho aux superbes planches de Dave McKean. Mêlant peintures, dessins, photographies et autres techniques, l’artiste propose une nouvelle fois un voyage visuel de toute beauté et totalement déstabilisant.

Une œuvre incontournable pour tous les fans de ces deux auteurs d’exception !

Neil Gaiman – Sandman, Veillée Mortuaire

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, Neil Gaiman, One-shots, Panini, [DL 2009], [Sans super-héros] with tags on 15 novembre 2011 by Yvan

Tombée de rideau sur une série qui fait rêver !

Neil Gaiman - Sandman, Veillée MortuaireLe titre de ce dixième et dernier tome de la série Sandman ne laisse que peu de doutes quant à son contenu.

L’album, divisé en trois parties distinctes, débute par trois chapitres, dessinés par Michael Zulli, qui font directement suite aux événements du tome précédent. Suite à l’action des «Bienveillantes», Morphée est mort et tous les personnages de la série sont invités à assister aux funérailles. Le lecteur, également invité à cette «Veillée Mortuaire», va assister à une véritable réunion de famille et croiser de nombreux personnages importants de la série qui s’endorment un à un pour venir assister à la cérémonie. Même Superman, Batman et John Constantine sont au rendez-vous, c’est tout dire.

Alors que tous rendent un dernier hommage à Morphée, le nouveau maître des lieux prend ses fonctions. Et oui, le rêve est en effet immortel et même si Morphée n’est plus, le rêve, lui, continue d’exister. Le lecteur fait donc la connaissance de la nouvelle incarnation de Dream, Daniel Hall (le fils de Lyta Hall).

Le lecteur à ensuite droit à un épilogue (Dimanche en deuil) en compagnie de Robert Gadling, l’immortel que Morphée retrouvait une fois par siècle. Cette conclusion, qui permet de croiser Death, est tout bonnement brillante et permet une nouvelle fois d’apprécier la qualité et la beauté des textes de Neil Gaiman. Il faut également applaudir le travail de Michael Zulli tout au long de ces quatre premiers chapitres. Les dessins sont splendides (et déjà beaucoup plus digestes que lors des premiers tomes de la série).

Le lecteur a ensuite droit à deux histoires courtes, totalement autonomes. La première, intitulée «Exils», fait écho à «Terres Molles», récit issu du sixième tome (Fables et réflexions) de cette série. On y suit les pas de Maître Li, un vieux conseiller exilé de l’Empereur qui s’est perdu dans le désert du rêve. Le graphisme sous forme d’estampe, signé John J. Muth, est splendide et parfaitement adapté à ce conte qui permet de croiser Dream.

La deuxième histoire courte, illustrée par Charles Vess et intitulée «La Tempête», débute en 1610 en compagnie de William Shakespeare. Ce dernier tente de terminer la rédaction de sa dernière pièce afin de mettre fin au pacte qui le lie à Dream. Après «Songe d’une nuit été» (voir le troisième tome de la série : «Domaine du rêve»), le célèbre auteur (dont on retrouve ici certains textes) se prépare à écrire les dernières lignes de son œuvre.

Quoi de mieux qu’une pièce de théâtre pour faire tomber le rideau sur cette saga incontournable ?

Neil Gaiman – Batman, Qu’est-il arrivé au chevalier noir ?

Posted in BANDES DESSINÉES, Batman, Comics, Intégrales, Neil Gaiman, Panini, [Avec super-héros], [DL 2011] with tags on 6 octobre 2011 by Yvan

Neil Gaiman en vedette !

Neil Gaiman - Batman, Qu'est-il arrivé au chevalier noir ?Ceci n’est pas vraiment un tome dédié au Chevalier Noir, mais plutôt un album dédié à Neil Gaiman (Sandman). Regroupant plusieurs histoires, ce recueil débute d’ailleurs par les funérailles de Batman suite aux événements de « Batman R.I.P. » et « Final Crisis ».

Cette première histoire intitulée « Qu’est-il arrivé au chevalier costumé ? » (« Whatever happened to the caped crusader » ) marque le début de la saga Batman Universe et est dédiée à la veillée funèbre du Chevalier Noir. Amis et ennemis de Batman viennent un à un lui rendre hommage et livrer quelques témoignages assez surprenants. Outre le talent indéniable d’un Neil Gaiman toujours aussi onirique, je retiendrai surtout le passage d’Alfred qui s’amuse à remettre en question toute l’histoire de Batman, ainsi que le graphisme d’Andy Kubert. Les deux auteurs de l’excellent 1602 rendent un bel hommage à la mythologie de l’homme chauve-souris en multipliant les références, ainsi qu’un hommage aux différents grands noms qui ont mis le héros en images par le passé, en évoquant leurs différents styles.

Les deux histoires suivantes, également écrites par Gaiman, sont plus anciennes et se concentrent sur des adversaires de l’homme chauve-souris. La première (« Pavane »), dessinée par Mark Buckingham, s’intéresse aux charmes de Poison Ivy, qui exerce ici ses talents sur un inspecteur de prisons. La deuxième (« Péchés originels »), dessinée par Mike Hoffman et Bernie Mireault, raconte l’histoire d’une équipe télé cherchant à interviewer les ennemis de Batman et se concentre principalement sur un monologue d’Edward Nigma, alias le Sphinx, l’Homme Mystère ou le Riddler. Malgré certaines qualités, ces deux récits dont les dessins datent des années 80, ne laisseront pas forcément un souvenir inoubliable.

Le dernier récit, totalement en noir et blanc et dessiné par Simon Bisley, est assez amusant et met en scène Batman et le Joker dans les studios de « tournage » d’une bande dessinée. Ces brefs échanges sur leurs conditions de travail sont finalement assez originaux et plutôt drôles.

Un album qui devrait ravir les fans de Neil Gaiman, mais qui ne me semble pas vraiment indispensable pour les fans de Batman, même si…

Neil Gaiman – Sandman, Vies Brèves

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, Neil Gaiman, One-shots, Panini, [DL 2007], [Sans super-héros] with tags on 22 mai 2011 by Yvan

À la recherche de Destruction !

Neil Gaiman - Sandman, Vies BrèvesAprès un tome composé d’histoires courtes, ce septième tome de la saga « Sandman » invite à suivre une histoire complète. Si l’histoire peut se lire indépendamment du reste, il est quand même conseillé de d’abord lire «La chanson d’Orphée» et «Thermidor», deux récits repris dans l’album précédent.

« Vies Brèves » raconte la quête de Delirium, partie à la recherche de son frère disparu. Si Desire et Despair refusent d’accompagner la cadette des Eternels dans ses recherches, Sandman accepte par contre de faire partie de cette nouvelle aventure, au grand bonheur des lecteurs.

Ce voyage aux confins de la réalité permet de faire mieux connaissance avec la famille des Eternels, mais surtout de rencontrer Destruction, le frère disparu. Mais le point d’orgue de ce récit qui aborde la mort, la vie, le rêve, le désespoir et l’amour est indéniablement la confrontation finale entre Dream et son fils Orphée.

Le récit est une nouvelle fois porté par des personnages extrêmement charismatiques. On découvre ainsi un Sandman en plein chagrin d’amour, très sombre, mais également très humain, une Delirium toujours aussi instable, mais qui dans un moment de lucidité décide de partir à la recherche de son frère, une Despair qui dévoile un trait de caractère surprenant, mais surtout le fameux Destruction, qui apparaît ici comme un être cultivé, las de ses pouvoirs et recherchant son plaisir dans les petites choses de la vie. Car le pouvoir des Eternels est ici perçu comme un fardeau, comme un devoir qu’ils se doivent d’accomplir et qui pèse sur leurs épaules depuis le début des temps.

Le graphisme des neuf chapitres de cet album est assuré par Jill Thompson (crayonné), Vince Locke (encrage) et Daniel Vozzo (colorisation). Un dessin qui risque à nouveau d’en rebuter plus d’un, mais ils ont tort de ne pas franchir le pas car, une fois qu’on a pénétré dans le monde des rêves, peu importe le graphisme, on ne veut plus jamais en ressortir.

Neil Gaiman – Sandman, Jouons à être toi

Posted in BANDES DESSINÉES, Comics, Neil Gaiman, One-shots, Panini, [DL 2006], [Sans super-héros] with tags on 8 avril 2011 by Yvan

Rêves d’enfance

Neil Gaiman - Sandman, Jouons à être toiCe cinquième tome se concentre sur un personnage secondaire du deuxième tome et propose une histoire indépendante, divisée en six chapitres :

– Meurtre dans la 5e avenue (Slaughter on 5th Avenue)
– Berceuses de Broadway (Lullabies of Broadway)
– Lune de sang (Bad Moon Rising)
– Vers le bout du tunnel (Beginning to See the Light)
– Côté mer, côté ciel (Over the Sea to Sky)
– À mon réveil, l’un de nous pleurait (I Woke Up and One of Us Was Crying)

Tous sont dessinés par Shawn McManus et colorisé par Daniel Vozzo, sauf le troisième épisode, qui est dessiné par Colleen Doran.

Dans « Jouons à être toi », Neil Gaiman entremêle le monde onirique et le monde réel. En passant de l’immeuble où vit Barbie, la compagne de Ken dans « La Maison de poupée », au monde imaginaire qu’elle s’était inventé lorsqu’elle n’était qu’une enfant, l’auteur se joue une nouvelle fois des frontières qui séparent le rêve de la réalité.

En mêlant la vie actuelle d’une jeune femme dont la relation affective vient d’être perturbée et ses rêves d’enfance où elle était encore la princesse d’un monde imaginaire, cette histoire aborde donc le thème de l’identité et montre le contraste qui existe entre ce que les gens veulent devenir et la dure réalité. En plongeant le lecteur dans un univers digne de « Narnia », l’auteur insuffle également un côté « fantasy » à son histoire et souligne le rôle important de l’imagination dans la vie des gens.

La force de cette histoire qui passé du quotidien des habitants de l’immeuble de Barbie à un monde imaginaire menacé par un ennemi appelé “le Coucou”, se situe clairement au niveau des personnages. De Wanda, transsexuelle et meilleure amie de Barbie, à l’intrigante Thessaly, voisine aux lunettes surdimensionnées, en passant par un couple de lesbiennes punks et un voisin de palier pour le moins inquiétant, le casting n’a rien à envier aux personnages mythologiques du tome précédent. Et je ne parle même pas de Wilkinson, Luz et les autres animaux qui animent le pays imaginaire de Barbara. Le seul reproche que l’on pourrait faire au niveau du casting est l’absence de Dream (et des autres Eternels), qui n’intervient véritablement qu’en fin de tome.