Archive for the Wilfrid Lupano Category

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet – Les Vieux Fourneaux, La Magicienne (Tome 4)

Posted in BANDES DESSINÉES, Dargaud, Franco-Belge, Séries, Wilfrid Lupano, [DL 2017], [En cours], [Grand public] with tags , on 19 janvier 2018 by Yvan

Les secrets de Sophie !

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet - Les Vieux Fourneaux, La Magicienne (Tome 4)Ah, qu’il est agréable de retrouver la fine équipe de septuagénaires de Lupano et Cauuet !

Si le premier tome revenait sur le passé d’Antoine, que le second mettait Pierrot à l’honneur et que le précédent s’intéressait d’un peu plus près à Mimile, celui-ci permet d’en apprendre un peu plus sur le célibat de Sophie, la petite fille d’Antoine. Cette dernière rentre d’ailleurs au bercail après une tournée d’été pour son spectacle de marionnettes le « Loup en Slip » et retrouve son charmant petit village en pleine agitation. Le projet d’extension de l’entreprise Garan-Servier, censé relancer l’économie de la région, semble en effet compromis à cause de la présence d’une espèce de sauterelle protégée dans les champs de Berthe : la magicienne dentelée !

Les ingrédients qui ont fait le grand succès des tomes précédents sont à nouveau présents : des dialogues finement ciselés et particulièrement truculents, un enchaînement de situations cocasses qui mettent en avant des seniors qui refusent d’abdiquer et des personnages hauts en couleurs et terriblement attachants. Outre Sophie, Antoine, Pierrot, Berthe et Mimile qui se la coule initialement douce en Ecosse, le lecteur a droit à quelques nouveaux personnages, dont un jeune homme séduisant qui semble plaire à Sophie. Ce tome permet d’ailleurs de lever le voile sur certains secrets concernant la petite-fille d’Antoine, notamment les problèmes avec son père ou l’identité du géniteur de sa fille, Juliette.

En se reposant sur les vaillants représentants de cette génération soixante-huitarde dont l’engagement syndical est parfaitement exploité, Wilfrid Lupano parvient également à pointer du doigt quelques dérives du monde dans lequel nous vivons, tel que les déserts médicaux ou le vieillissement des campagnes. De médecins roumains à Game of Thrones, en passant par l’absence de wifi, l’auteur nous immisce avec beaucoup d’humour au cœur des problèmes ruraux, allant du chômage à la préservation de l’environnement. Le lecteur a donc de nouveau droit à une belle brochette de vieux qui conservent une pêche d’enfer et à de multiples intrigues qui s’entremêlent avec brio.

Si les répliques des différents protagonistes sont souvent à mourir de rire, l’aspect légèrement caricatural du dessin semi-réaliste de Paul Cauuet contribue également à l’expressivité de ces personnages extrêmement attachants et foncièrement humains. Le dessinateur avait déjà travaillé sur « L’Honneur des Tzarom » avec Wilfrid Lupano et livre une nouvelle fois de l’excellent boulot en proposant des planches débordantes de vie malgré l’âge avancé des protagonistes.

Notons également que cette saga est en cours d’adaptation cinématographique, avec Wilfrid Lupano au scénario et Pierre Richard, Roland Giraud et Eddy Mitchell comme petits vieux !

Wilfrid Lupano et Lucy Mazel – Communardes, Les Eléphants rouges

Posted in BANDES DESSINÉES, Franco-Belge, One-shots, Trilogies, Vents d'Ouest, Wilfrid Lupano, [DL 2015], [Grand public] with tags on 29 juillet 2016 by Yvan

Les prémices de la Commune !

Wilfrid Lupano et Lucy Mazel - Communardes, Les Eléphants rougesLes différents tomes de ce triptyque consacré aux figures féminines (réelles ou fictives) de la Commune pouvant se lire de manière totalement indépendante, j’ai donc choisi de lire ce tome dessiné par Lucy Mazel après avoir lu ceux mis en images par Anthony Jean et Xavier Fourquemin.

Pourtant, ce récit imaginé par Wilfrid Lupano nous plonge dans les prémices de la Commune et se situe donc chronologiquement avant les deux autres. Le lecteur y découvre en effet une ville de Paris assiégée par les troupes prussiennes, dont les habitants les plus démunis souffrent de faim et de froid. Durant le siège, les femmes cherchent à se faire entendre et les mouvements féministes revendiquant l’égalité sont de plus en plus présents.

Parmi ces femmes qui veulent combattre sur les barricades et essayent de faire entendre leur voix, il y a Octavie Granger, omniprésente dans les meetings politiques et féministes. Mais il y a surtout sa fille Victorine, qui, à l’image du célèbre Hannibal, rêve de combattre les troupes de Bismarck sur le dos de Pollux et Castor, deux éléphants du Jardin des Plantes auxquels elle s’est liée. De cette petite, dont l’innocence et le goût pour l’aventure font du bien au milieu de toute cette misère, à sa mère, en passant par ses amis et sa tatie Jeannon, Wilfrid Lupano dresse des portraits de personnages particulièrement attachants.

Si, dans le cas présent, l’héroïne est un personnage totalement fictif, Wilfrid Lupano livre tout de même un récit didactique qui permet d’en apprendre plus sur cette page méconnue de l’Histoire de Paris. Alors que le tome consacré à la belle et téméraire Elisabeth Dimitrieff se déroulait durant la commune et que celui dessiné par Xavier Fourquemin s’intéressait également aux événements qui ont suivi cette rébellion, celui-ci se concentre sur la période qui a précédé la Commune, notamment en relatant le destin tragique des animaux du zoo.

Visuellement, cet album m’a permis de découvrir le dessin de Lucy Mazel, une jeune dessinatrice talentueuse dont le style m’a immédiatement plu, que ce soit au niveau de l’expressivité des personnages, de la restitution du Paris de la fin du 19ème siècle ou lors des rêveries de la petite Victorine.

Une bonne trilogie !

Wilfrid Lupano et Xavier Fourquemin – Communardes, Nous ne dirons rien de leurs femelles

Posted in BANDES DESSINÉES, Franco-Belge, One-shots, Trilogies, Vents d'Ouest, Wilfrid Lupano, [DL 2016], [Grand public] with tags on 16 mai 2016 by Yvan

La lutte des classes !

Wilfrid Lupano et Xavier Fourquemin - Communardes, Nous ne dirons rien de leurs femellesLes différents tomes de ce triptyque consacré aux figures féminines (réelles ou fictives) de la Commune pouvant se lire de manière totalement indépendante, j’ai donc choisi de lire ce tome dessiné par Xavier Fourquemin après avoir lu « L’Aristocrate fantôme » mis en images par Anthony Jean.

Wilfrid Lupano invite à suivre l’histoire de Marie Bréban, une domestique au service d’une riche famille, à trois moments différents de sa vie : avant, pendant et après la Commune. Le destin de la jeune femme bascule le jour où la fille de ses employeurs, qui est devenue son amie au fil des ans, se retrouve enceinte d’un simple roturier. Déshonoré, le père décide de faire avorter sa fille et de l’enfermer dans un couvent. Treize ans plus tard, alors que Marie, renvoyée comme une malpropre, ne sert plus l’aristocratie mais les insurgés de la ville de Paris, elle retrouve Edouard, puis… ce qu’il reste d’Eugénie…

Outre une histoire d’amitié entre une bourgeoise et une prolétaire, ainsi qu’une héroïne particulièrement attachante, Wilfrid Lupano livre également un récit didactique qui permet d’en apprendre plus sur cette page méconnue de l’Histoire de Paris. Si l’on en apprend certes beaucoup moins sur la Commune que lors du tome consacré à la belle et téméraire Elisabeth Dimitrieff (que l’on croise d’ailleurs dans cet album), Lupano s’intéresse néanmoins aux événements qui ont suivi cette rébellion, notamment en consacrant plusieurs pages à l’ersatz de procès qui conclut ce tome. De plus, en montrant comment les riches exploitent les plus faibles, il aborde également la lutte des classes, permettant ainsi de découvrir les injustices de cette époque.

Visuellement, j’ai toujours été assez fan du travail de Xavier Fourquemin et son style fait à nouveau mouche, que ce soit au niveau de l’expressivité des personnages, de la restitution du Paris de la fin du 19ème siècle ou lors des scènes de combats dans les ruelles de la capitale.

Encore un très bon tome !

Wilfrid Lupano et Anthony Jean – Communardes, L’Aristocrate fantôme

Posted in BANDES DESSINÉES, Franco-Belge, One-shots, Vents d'Ouest, Wilfrid Lupano, [DL 2015], [Grand public] with tags on 9 mai 2016 by Yvan

La révolution des femmes !

Wilfrid Lupano et Anthony Jean - Communardes, L'Aristocrate fantômeLes différents tomes de ce triptyque consacré aux figures féminines (réelles ou fictives) de la Commune pouvant se lire de manière totalement indépendante, j’ai donc choisi de lire ce tome dessiné par Anthony Jean en premier.

Le très prolifique Wilfrid Lupano étant au scénario de chacun des trois tomes, je n’avais pas trop de doutes quant à la qualité de cette saga. Pourtant, je tiens à débuter cette chronique par un petit bémol : l’absence d’une préface expliquant le contexte historique de cette page plutôt méconnue de l’Histoire de la France.

Néanmoins, en suivant les pas d’une jeune aristocrate russe envoyée par Marx à Paris pour l’informer du déroulement des événements, le lecteur va progressivement en apprendre plus sur la Commune. La belle et téméraire Elisabeth Dimitrieff ne va cependant pas se contenter d’un rôle d’observatrice, mais très vite se laisser happer par cette révolution populaire. La jeune femme y met tout son cœur et son énergie et devient même la présidente de l’Union des femmes pour la défense de Paris et l’aide aux blessés… le premier mouvement féministe d’Europe.

Cette figure emblématique des Communardes qui combat sur tous les fronts ne laisse bien évidemment pas indifférent. Outre une héroïne complexe et attachante, Wildrid Lupano signe également un scénario d’une grande richesse, aussi prenant que didactique. Ajoutez à cela le travail remarquable d’Anthony Jean au dessin et vous obtenez un très bon album. Ce dernier livre non seulement une héroïne emblématique, mais également des décors très détaillés et une colorisation légèrement rétro aux tons sépia, qui contribuent à restituer l’ambiance de l’époque de manière très convaincante.

Une belle surprise !

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet – Les Vieux Fourneaux, Celui qui part (Tome 3)

Posted in BANDES DESSINÉES, Dargaud, Franco-Belge, Séries, Wilfrid Lupano, [DL 2015], [En cours], [Grand public] with tags , on 27 novembre 2015 by Yvan

Les papys continuent de faire de la résistance !

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet - Les Vieux Fourneaux, Celui qui part (Tome 3)Quel plaisir de retrouver les p’tits vieux de Lupano et Cauuet !

Si le premier tome revenait sur le passé d’Antoine et que le second mettait Pierrot à l’honneur, celui-ci devrait logiquement s’intéresser d’un peu plus près à Mimile. Ce dernier fait pourtant un malaise en début de récit et se retrouve à l’hôpital. Pierrot n’est pas beaucoup mieux loti, puisque l’activiste du groupe se fait embarquer par les CRS après un nouvel attentat gériatrique commis avec ses potes anarchistes du troisième âge contre les producteurs de pesticides. Quant à Antoine, il patauge en plein déluge et doit faire face à une avalanche d’insultes de la part d’une voisine fermière avec laquelle il a visiblement encore un solide contentieux.

Les ingrédients qui ont fait le grand succès des tomes précédents sont à nouveau présents : des dialogues finement ciselés et particulièrement truculents, un enchaînement de situations cocasses qui mettent en avant des seniors qui refusent d’abdiquer et des personnages hauts en couleurs et terriblement attachants. Outre Antoine, Mimile et Pierrot, le lecteur a droit à quelques « nouveaux » personnages… enfin, pas si nouveaux que ça car ils ont tout de même déjà quelques kilomètres au compteur. Je pense notamment à Berthe, la folledingue du village qui jure comme un charretier et qui ne porte pas vraiment non trois amis dans son cœur, mais également à Errol, un vieil estropié australien à la recherche de son ami « le Biouche ». Il ne faudrait pas non plus oublier Fanfan, la nonagénaire hackeuse qui héberge la cellule de contestataires dans sa somptueuse demeure, ou Sophie, la marionnettiste qui en voit des vertes et des pas mûres avec son grand-père Antoine et qui doit de nouveau faire face à l’héritier Garan-Servier.

En se reposant sur les vaillants représentants de cette génération soixante-huitarde dont l’engagement syndical est parfaitement exploité, Wilfrid Lupano parvient également à pointer du doigt quelques dérives du monde dans lequel nous vivons, tel que l’extinction des abeilles ou ces jeunes qui rapportent tout aux jeux vidéos (haha, la version d’Angry Birds). Le lecteur a donc de nouveau droit à une belle brochette de vieux qui conservent une pêche d’enfer et à de multiples intrigues qui s’entremêlent avec brio. Mais, en multipliant les flash-backs, les auteurs se penchent surtout sur le passé de Mimile. Ces retours dans le passé révèlent non seulement quelques secrets bien enfouis, mais contribuent également à donner encore plus de profondeur au trio.

Si les répliques des différents protagonistes sont souvent à mourir de rire, l’aspect légèrement caricatural du dessin semi-réaliste de Paul Cauuet contribue également à l’expressivité de ces personnages extrêmement attachants et foncièrement humains. Le dessinateur avait déjà travaillé sur « L’Honneur des Tzarom » avec Wilfrid Lupano et livre une nouvelle fois de l’excellent boulot en proposant des planches débordantes de vie malgré l’âge avancé des protagonistes.

Ils en parlent également : Yaneck

Wilfrid Lupano et Roberto Ali – Sept Nains

Posted in BANDES DESSINÉES, Delcourt, Franco-Belge, One-shots, Wilfrid Lupano, [DL 2015], [Grand public] with tags on 25 septembre 2015 by Yvan

Une relecture crasseuse du célèbre conte !

Wilfrid Lupano et Roberto Ali – Sept NainsCette collection au concept commercialement séduisant, basé sur le chiffre 7 (7 tomes, 7 missions à haut risque, 7 équipes de 7 héros décidés à réussir, et surtout un défilé de 7 scénaristes et 7 dessinateurs assez alléchant), est donc repartie pour un troisième cycle de sept tomes. Le quinzième volet de cette collection dirigée par David Chauvel est confié à Wilfrid Lupano et Roberto Ali.

Sachant que le plus grand piège de cette collection consiste à éviter de consacrer trop de pages à la présentation des sept protagonistes, Wilfrid Lupano a la bonne idée de s’attaquer à des personnages connus de tous. Et oui, qui ne connaît pas ces sept personnages de petite taille qui rentrent du boulot en chantant « Heyyyy hoooo ! Heyyyy hoooo ! » ? Les sept nains dont il est question sont donc bel et bien issus du célèbre conte Blanche-Neige. Le casting de cet album ne réserve donc que très peu de surprises : une reine jalouse, une princesse canon et des nains qui habitent une chaumière isolée au fond des bois et qui travaillent dans une mine…

Le désavantage de cette approche est par contre que l’histoire est connue de tous. En offrant une relecture crasseuse du célèbre conte, Lupano prend néanmoins tout le monde à contre-pied et s’en sort avec beaucoup de brio. Il n’est évidemment pas le premier à le faire. On pense notamment à l’incontournable série « Fables », ainsi qu’au cultissime « Pinocchio » de Winshluss… pour ne citer que les meilleures. À l’instar de cette dernière adaptation, qui mettait en scène une Blanche-Neige non-consentante et ses sept nains violeurs, cette nouvelle parodie tourne totalement le dos à l’esprit Disney, afin de proposer une version plus sombre, peuplée de personnages malintentionnés.

Lupano délaisse donc l’ambiance gentillette du conte au profit d’un récit médiéval plus classique et dépourvu de fantastique. Du miroir magique à la transformation de la reine en sorcière, l’auteur trouve chaque fois une explication rationnelle… et amusante. Que ce soit au niveau des dialogues ou des situations, l’humour qui caractérise tant les œuvres de Lupano est donc bel et bien au rendez-vous de cet album.

Visuellement, la mise en images de Roberto Ali colle parfaitement au scénario. En proposant un dessin sombre et des trognes aussi rugueuses qu’expressives, l’auteur contribue également à délaisser l’ambiance féérique du conte original. Notons également la contribution de Jérôme Lereculey au storyboard.

Une nouvelle saison qui démarre de bien belle manière.

Ils en parlent également : Yaneck

 

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet – Les vieux fourneaux, Bonny and Pierrot (Tome 2)

Posted in BANDES DESSINÉES, BD du mercredi, Dargaud, Franco-Belge, Séries, Wilfrid Lupano, [DL 2014], [En cours], [Grand public] with tags , on 3 décembre 2014 by Yvan

Le retour des papis flingueurs !

Wilfrid Lupano et Paul Cauuet - Les vieux fourneaux, Bonny and Pierrot (Tome 2)Ah, revoilà les p’tits vieux de Lupano et Cauuet !

Si le premier tome revenait sur le passé d’Antoine, c’est cette fois-ci celui de Pierrot qui est mis à l’honneur. En se concentrant sur l’activiste du groupe, l’auteur lève le voile sur la communauté anarchiste du troisième âge « Ni Yeux ni Maître » qui multiplie les attentats gériatriques sur Paris, tout en développant en toile de fond une vieille histoire d’amour qui refait surface.

Les ingrédients qui ont fait le grand succès du premier tome sont à nouveau présents : des dialogues finement ciselés et particulièrement truculents, un enchaînement de situations cocasses qui mettent en avant des seniors qui refusent d’abdiquer et des personnages hauts en couleurs et terriblement attachants. Outre Antoine, Mimile et Pierrot, le lecteur a droit à quelques « nouveaux » personnages… enfin, pas si nouveaux que ça car ils ont tout de même déjà quelques kilomètres au compteur. Je pense notamment à Fanfan, la nonagénaire qui héberge une cellule de contestataires dans sa somptueuse demeure, tout en suivant des cours d’informatique pour devenir hackeuse, mais également à Jean-Chi, l’arme de guerre secrète et malodorante de l’organisation.

Si les répliques des différents protagonistes sont souvent à mourir de rire, l’aspect légèrement caricatural du dessin semi-réaliste de Paul Cauuet contribue également à l’expressivité de ces personnages extrêmement attachants et foncièrement humains. Le dessinateur avait déjà travaillé sur « L’Honneur des Tzarom » avec Wilfrid Lupano et livre une nouvelle fois de l’excellent boulot.

Si le volet précédent était un énorme coup de cœur et que celui-ci reste excellent, il est cependant (inévitablement) un cran en-dessous du premier. La barre était évidemment placée très haute et l’effet de surprise n’est certes plus au rendez-vous, mais il y a également d’autres raisons. Tout d’abord l’impression que, dans l’obligation d’exploiter le filon du premier tome au plus vite, les auteurs n’ont pas autant travaillé l’histoire, se « contentant » de mêler une série de sketchs/gags, dont certains sont parfois un peu poussifs, voire surjoués. Il y a également la manière dont Lupano pointe du doigt les dérives du monde capitaliste et individualiste dans lequel nous vivons qui est moins efficace. Alors que la tirade de Sophie était aussi amusante que pertinente lors du tome précédent, son spectacle de marionnettes écolo-moralisateur manque cette fois totalement de subtilité.

Bref, moins bon que le tome précédent, mais tout de même excellent ! Vivement le tome suivant, qui devrait logiquement s’attaquer au passé de Mimile.

Retrouvez également le premier tome dans la sélection officielle du Festival d’Angoulême 2015.

Ils en parlent également : Mo’, Jérôme, Noukette

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