Archive pour Maladie

Julien Dufresne-Lamy – Les bienheureux

Posted in Littérature, Maladie with tags , on 4 janvier 2023 by Yvan

Des héros sortis de l’anonymat !

Julien Dufresne-Lamy - Les bienheureuxJ’avais déjà repéré les précédents romans de Julien Dufresne-Lamy, mais je n’avais jamais franchi le pas pour une raison particulièrement subjective : je n’étais pas fan des couvertures. Derrière celle-ci, qui ne m’attirait de nouveau pas spécialement, l’auteur s’intéresse au sort d’enfants touchés par une maladie orpheline : le syndrome de Williams-Beuren. Difficile de rester indifférent à un tel sujet !

En suivant neuf enfants atteints de cette maladie rare, Julien Dufresne-Lamy livre un témoignage aussi bouleversant qu’instructif, qui permet de mieux cerner ce syndrome dont on ne guérit pas. Un petit morceau de chromosome en moins qui transforme la vie de Marius, Arthur, Enzo, Thomas, Maléna, Axelle, Romain, Marie, Svetlana et de leurs familles en parcours du combattant. Des gosses souffrant d’hyperacousie, d’hypercalcémie, de problèmes cardiaques, de difficultés d’alimentation, d’insomnies et d’un retard intellectuel, et qui se retrouvent de surcroît piégés dans un corps aux allures de lutin.         

En livrant leurs histoires personnelles, l’auteur partage également leur combat au quotidien, du diagnostic parfois beaucoup trop tardif au regard des autres sur cette différence qui s’accentue au fil des ans, en passant par leur courage, leurs victoires, leurs désillusions, leurs souffrances et leur engagement afin de faire évoluer la recherche et d’obtenir plus de reconnaissance pour cette maladie orpheline. 

En portant un regard rempli de tendresse et débordant d’humanité sur ces enfants, l’auteur propose un récit dénué de pathos et pas larmoyant du tout. Le portrait qu’il livre est même particulièrement lumineux car l’altération dont ils sont victimes résulte certes en plusieurs handicaps, mais également en plusieurs qualités dont on ferait bien de s’inspirer. Outre une oreille absolue, qui leur confère un lien particulier avec la musique, ces enfants pleins de joie débordent également d’empathie et font preuve d’une sociabilité extrême, qui réchauffe le cœur tout au long de la lecture.

« Les bienheureux » ne rend pas seulement hommage à ces enfants débordant d’amour, mais également à leurs proches, qui mettent souvent leurs propres vies de côté pour se transformer en véritables héros !

Les Bienheureux, Julien Dufresne-Lamy, Plon, 237 p., 19€

Elles/ils en parlent également : Juju, Amandine, Katia, Flo, Hélène, Elodie, Petite étoile livresque, Livres à profusion, Mon nez dans les bouquins

Anthony Passeron – Les Enfants endormis

Posted in Littérature, Maladie with tags , on 22 octobre 2022 by Yvan

Les années SIDA !

Anthony Passeron - Les Enfants endormisPour son premier roman, couronné du prix Première Plume 2022, Anthony Passeron raconte l’apparition du SIDA en France dans les années 80, tout en brisant le tabou familial concernant le décès de son oncle.

Tout débute en 1981, lorsque des chercheurs américains et français observent l’émergence d’une étrange pathologie qui semble surtout frapper la communauté homosexuelle. Dans un petit village reculé de l’arrière-pays niçois, loin des préoccupations scientifiques relatives à l’apparition de ce « cancer gay », c’est l’ennui qui commence à faire des victimes parmi les plus jeunes. Il n’est en effet pas rare d’y retrouver des « enfants endormis » dans les rues, le regard comateux, une seringue vide plantée au creux du bras. Parmi ces héroïnomanes qui n’hésitent pas encore un seul instant à partager leurs seringues, Désiré, l’oncle d’Anthony Passeron…       

Au fil de chapitres très courts, l’auteur alterne deux récits qui se font brillamment écho. La petite histoire, reconstituant celle de sa propre famille, touche à l’intime, tandis que la grande revient sur le combat de la communauté scientifique à l’échelle mondiale. Deux batailles dévastatrices contre un adversaire féroce dont on ignore encore le nom…

C’est au détour de souvenirs retrouvés dans une boîte à chaussures et quarante ans après les faits qu’Anthony Passeron tente de lever le voile sur la mort de cet oncle que personne n’évoque. Plongeant au cœur de cette famille taiseuse, ayant emmuré cette tragédie dans le silence, l’auteur livre un regard plein de justesse sur une époque où la méconnaissance du virus était inévitablement synonyme d’exclusion, d’isolement et de stigmatisation. Des familles submergées par la honte à la mise à l’écart de la société de ces séropositifs traités comme des pestiférés, en passant par l’angoisse relative à la méconnaissance totale de ce virus, Anthony Passeron montre l’impact de ce fléau à hauteur d’homme… celle de son oncle et de sa propre famille.      

En parallèle à cette histoire familiale très intimiste, l’auteur nous plonge également au cœur d’un récit qui tient presque du thriller en relatant la course contre la montre menée par les médecins, les immunologistes, les infectiologues et les virologues des deux côtés de l’Atlantique afin de débusquer ce tueur en série qui fera plus de 36 millions en quarante ans. De la découverte du virus par des médecins français en 1981 au prix Nobel de médecine qui ne récompensera que deux d’entre eux en 2008, en passant par les premiers essais de dépistage, le scandale du sang contaminé, les fausses pistes thérapeutiques et la guerre des brevets, Anthony Passeron ne manque pas de passionner le lecteur en revenant sur cette traque visant à trouver et à éradiquer ce virus impitoyable qui s’attaque à notre système immunitaire.   

Un premier roman intime et passionnant qui, à l’instar de « Over the Rainbow » de Constance Joly, revient avec beaucoup de justesse et suffisamment de recul sur les années SIDA.

Les Enfants endormis, Anthony Passeron, Globe, 288 p., 20€

Elles/ils en parlent également : Matatoune, Kitty, Baz’Art, Domi, Rose, Patricia, Lili, Sebastolivre, One more cup of coffee, Dealer de lignes, Diacritik, Temps de lecture, Lire la nuit ou pas, Littélecture

Virginie Grimaldi – Les possibles

Posted in Littérature, Maladie, Virginie Grimaldi with tags , , on 29 mai 2021 by Yvan

Un papa qui s’efface !

Virginie Grimaldi - Les possiblesQuand un nouveau Grimaldi sort en librairie, cela donne à peu près le même effet que lorsqu’une petite vieille balance ses vieux morceaux de pain dans un parc rempli de pigeons : ils se ruent tous dessus ! Le « Feel Good » n’a beau pas être mon genre de prédilection, quand un Grimaldi sort, et bien, moi aussi, inévitablement, je roucoule !

« Les possibles » ce sont à nouveau des personnages plus vrais que nature, emmenés par Juliane, la narratrice qui, suite à l’incendie accidentel de la maison de son père, se voit un peu obligée d’accueillir ce dernier chez elle. Fan de hard rock et passionné par les indiens, Jean s’avère assez original sur les bords et perturbe immédiatement l’équilibre et le quotidien parfaitement huilé du foyer de Juliane. Mais, ce qui l’inquiète encore plus, c’est qu’elle a l’impression que son père commence tout doucement à perdre un peu la boule…

Lire un Grimaldi, c’est s’installer en compagnie de ses personnages, que l’on considère très vite comme des proches. Comment ne pas s’attacher à cette mère de famille dont la chanson préférée s’avère être « Killing in the name » de Rage Against the Machine ? Comment ne pas fondre face à la relation quasi fusionnelle entre Jean et son petit-fils Charlie ? Comment ne pas pouffer de rire lors des joutes verbales entre Jean et son ex-femme ou face à la relation conflictuelle qu’il entretient avec Monsieur Colin, le voisin amère de Juliane ?

Malgré l’humour et la légèreté, lire un Grimaldi c’est également faire le plein d’émotions. Si Juliane décrit sa cohabitation avec ce paternel dont les souvenirs s’effacent inéluctablement avec énormément d’auto-dérision, elle le fait également avec beaucoup de tendresse et de justesse. D’une plume délicate et sincère, elle aborde des thèmes délicats tels que la maladie et la vieillesse, tout en nous parlant d’amour et de l’importance de la famille.

Virginie GrimaldiEt que durent les moments doux », « Quand nos souvenirs viendront danser », « Tu comprendras quand tu seras plus grande », « Il est grand temps de rallumer les étoiles », « Chère Mamie au pays du confinement ») rend donc une nouvelle fois service en procurant à ses nombreux fans un moment de bonne humeur, léger et débordant d’humanité… et c’est en imaginant tous ces amateurs de « Feel Good » en train d’écouter la playlist de ce roman, une guitare électrique imaginaire à la main et en plein headbanging, que je referme également cet ouvrage le sourire aux lèvres, prêt à roucouler lors de la parution du prochain Grimaldi !

Les possibles, Virginie Grimaldi, Fayard, 378p., 19,50€

Ils en parlent également : Stéphanie, Juju, Marine, Petite étoile livresque, Anouk, Amandine, Emiline, A la page des livres, Tiffany, Nath, Mes mots sur les leurs, Balades en livres, Clem, Culture VSnews, Eole, Elodie, Lisez en moi, Nadine, Angélique, Les pages qui tournent

Christelle Saïani – Lumière

Posted in Littérature, Maladie with tags , on 14 mars 2021 by Yvan

Un hymne à la vie !

Christelle Saïani - LumièrePour son premier roman Christelle Saïani nous invite à faire la connaissance d’Ambre, une jeune femme victime d’une rupture amoureuse aussi brutale qu’inexpliquée. En proie à une souffrance profonde, elle ne supporte plus de croiser Olivier, ce voisin qui respire le bonheur en compagnie de sa femme et de ses deux enfants. Un jour, exaspérée, elle lui déverse toute sa frustration, mais découvre bien vite que derrière cette joie de vivre se cache un drame terrible… Ce sera pour eux le début d’une très belle amitié…

La couverture de ce roman résume parfaitement son contenu. Tout d’abord ce fond noir, qui donne immédiatement le ton et préfigure du contenu peu réjouissant de ce récit, qui aborde des thèmes extrêmement douloureux tels que le chagrin d’amour, la dépression, la maladie et le deuil. Puis il y a ce titre, lumineux, qui s’installe au diapason de l’approche foncièrement positive que l’autrice réserve à ces sujets particulièrement sombres. Christelle Saïani s’attelle en effet à livrer un véritable hymne à l’amour, à la famille et à l’amitié en proposant une leçon de courage parsemée d’espoir.

Ce roman choral alterne les points de vue en donnant la parole aux trois personnages principaux au fil des chapitres. Si le lien entre Ambre, Léo (l’ingénieur en robotique sous-marine qui la largue via SMS) et Olivier (le voisin) m’a semblé un peu trop artificiel et pas assez solide au début, l’auteure finit par développer une très belle relation entre Ambre et Olivier. La plume de l’auteure, emplie de poésie et de métaphores, s’avère très riche, voire même un peu trop travaillée lors des premières pages, et accompagne avec brio ce récit qui ne manquera pas de toucher ses lecteurs.

Lumière, Christelle Saïani, Librinova, 189 p., 12,90€

Ils en parlent également : Frédéric, Ju lit les mots, Audrey, Eve, Ma voix au chapitre, Valmyvoyou lit, Caroline, Mélodie, Maman Nature, Jean-Paul, Mots dire sans haine, Cannetille, Page après page

Brittainy C Cherry – Eleanor & Grey

Posted in Littérature with tags , , , on 3 mars 2021 by Yvan

Rire et larmes !

Brittainy C Cherry – Eleanor et GreySi jamais vous n’êtes pas trop fan d’histoires d’amour ou de romans pour ados, n’allez surtout pas jeter un œil à la couverture originale de cet ouvrage en anglais, sinon, peu importe ce que je dirai dans mon avis, jamais je ne pourrai vous convaincre de le lire !

« Eleanor & Grey » invite à suivre la relation au fil des ans de deux personnages dont vous n’aurez pas trop de mal à deviner les prénoms. Il y a tout d’abord Eleanor, pas l’adolescente la plus populaire de son lycée, qui aime se réfugier dans les livres en général et dans ceux d’Harry Potter en particulier. Même lorsque sa cousine l’emmène à une soirée, elle préfère s’installer à l’écart pour lire. C’est à ce moment-là que, contre toute attente, Grey, l’un des garçons les plus populaires de l’école, s’approche d’elle et vient carrément lui parler…

Le roman est divisé en deux parties. La première relate la rencontre des deux adolescents et permet de découvrir comment ce duo assez improbable s’est finalement lié d’une amitié très forte. La deuxième partie nous plonge une quinzaine d’années plus tard, au moment où les deux ont refait leurs vies et doivent réapprendre à se connaître malgré des parcours très différents… et parsemés de drames.

Je n’avais encore jamais rien lu de Brittainy C Cherry, mais je découvre avec grand plaisir sa capacité à brosser des personnages attachants dont on découvre les failles au fil des pages. Les personnages secondaires ne sont d’ailleurs pas en reste, que ce soit l’hilarante cousine Shay ou les deux sœurs dont la plus petite est un véritable rayon de soleil…même si ma préférence va à la plus âgée des deux, adolescente torturée qui dévoile progressivement toutes ses cicatrices…

« Eleanor & Grey » n’est pas seulement une histoire d’amour, mais surtout un roman poignant parsemé de tragédies et abordant des thèmes douloureux tels que le deuil, la différence, le harcèlement scolaire, la maladie et l’isolement. C’est également l’histoire d’une reconstruction, de la découverte de l’âme sœur et de l’importance de la famille dans les moments difficiles.

Voilà, si entre deux polars vous avez envie de passer du rire aux larmes en compagnie de personnages foncièrement humains, ne faites pas attention au genre ou à la couverture…et laissez-vous tenter !

Coup de cœur pour cette histoire d’amour pour ados…tout arrive !

Eleanor & Grey, Brittainy C Cherry,Hugo Roman , 441 p., 17€

Ils en parlent également : Les pages qui tournent, Alice, Tiffany, Aurélie, Marie, Mathilde, Sandrine, Mademoiselle M, Clem, Elise, Julie, Marie, Coralie, Laura, Lily-Cath, Jenn, Elyosa, Céline, Ludivine, Pommy, Bookivresse, Maman Chicklit, Elisa, Shazia, Léa, Amandine, Quitterie, Steph, Emelyne, Rowena, Aline, Mae, Elsa, Lucie, Lounea Book, Darlène, Amandine, Filledepapiers, Coralie, Vane, Books on fire, Mayna, Charlaine, Camille, Sandra, Fifi

Marie Vareille – Le syndrome du spaghetti

Posted in Littérature, Maladie with tags , , , on 11 novembre 2020 by Yvan

MVP -> Marie Vareille Power !

Marie Vareille - Le syndrome du spaghettiAyant adoré « La vie rêvée des chaussettes orphelines », je n’ai pas longtemps hésité à m’attaquer à ce nouveau roman de Marie Vareille au titre à nouveau très drôle et très intrigant… même si à la base c’est un roman jeunesse et que cela fait un petit temps que je ne le suis plus !

« Le syndrome du spaghetti » invite à suivre les baskets de Léa, 16 ans, passionnée de basket, tout comme son père, son meilleur ami Nico et moi-même. Jusqu’au jour où un drame vient bousculer cette vie d’adolescente insouciante axée autour du ballon rond, balayant subitement tous ses rêves et tous ses projets.
Le second spaghetti qui sera victime du syndrome imaginé par Marie Vareille se nomme Anthony, 17 ans, abandonné par son père et issu d’un monde totalement différent de celui de Léa. Un quartier difficile où la délinquance est légion, mais où un petit terrain de basket va leur permettre de s’unir autour d’une même passion…

L’équipe alignée par Marie Vareille pour affronter les aléas de la vie est attachante au possible. De la combativité de Léa à la carrure d’Anthony, en passant par la disponibilité d’Amel, l’auteure propose une brochette de personnages aussi complémentaires qu’attachants, qui vont grandir et se découvrir au fil des pages.

J’ai beaucoup aimé ce roman particulièrement touchant, qui aborde des thèmes délicats tels que le deuil, la maladie, l’amitié, l’adolescence et l’amour, avec énormément de délicatesse, de justesse et de légèreté.

Un peu de douceur dans ce monde de brutes… Me voilà définitivement fan de Marie Vareille !

Le syndrome du spaghetti, Marie Vareille, Pocket Jeunesse, 288 p., 17,90€

Ils en parlent également : Ma toute petite culture, Muffins & books, Tiffany, Satine’s books, Des mots aux livres, Djihane, BBB’s Mum, Mon rêve d’été, Langue de chat, BookMotion, Manika, Justine

Sébastien Spitzer – La Fièvre

Posted in Littérature, Maladie with tags , on 20 septembre 2020 by Yvan

L’écho du passé !

Sébastien Spitzer – La FièvreAyant adoré « Ces rêves qu’on piétine », qui abordait les derniers jours du régime nazi sous un angle original et intéressant, je n’ai pas hésité à lire ce nouveau roman de Sébastien Spitzer qui fait étonnamment écho à l’actualité du moment !

Comme il l’explique dans sa postface, le sujet du roman lui est venu en essayant de découvrir l’origine du fou-rire particulièrement contagieux d’Elvis Presley lors d’un de ses concerts. Si je vous invite à découvrir cette performance live du King que le regretté Eric Laforge adorait passer le matin sur Classic21, me mettant chaque fois de très bonne humeur, Sébastien Spitzer s’est néanmoins très vite éloigné de sa quête initiale. Scrutant la vie d’Elvis, il est finalement tombé à Memphis… logique… mais en 1878 !

Du coup, l’auteur nous plonge à la fin du dix-neuvième siècle, quelques années après la fin de la Guerre de Sécession et l’abolition de l’esclavage, à l’aube de l’apparition de cette mystérieuse épidémie de fièvre jaune, qui a en grande partie décimé cette ville portuaire qui verra naître le célèbre roi du rock’n’roll des années plus tard. Si le thème principal évoqué par le titre du roman fait inévitablement écho à la pandémie de Covid19 qui sévit actuellement, la scène d’ouverture donnera cependant envie de mettre un genou à terre en levant le poing bien haut. Le fond historique prend en effet soin de nous rappeler que la libération des esclaves en 1965 n’était pas forcément du goût du KKK et de la plupart des gens du Sud… #BlackLivesMatter

Outre une histoire basée sur des faits réels et des thèmes forts et extrêmement actuels, Sébastien Spitzer donne surtout vie à des personnages qui insufflent énormément d’humanité au récit. De la petite Emmy, métisse épileptique à la recherche de son père, au directeur raciste du journal local, en passant par l’attachante Anne Cook, tenancière du plus beau bordel de la ville, le lecteur suit des personnages confrontés à une épidémie qui sème non seulement la mort et la panique, mais qui révèle surtout progressivement le pire et le meilleur de l’humanité…

Ce très bon roman démontre une nouvelle fois l’incroyable capacité de cet auteur à faire renaître le passé à travers des personnages parfaitement ciselés !

La Fièvre, Sébastien Spitzer, Albin Michel, 320 p., 19,90€

Ils en parlent également: La culture dans tous ses états, Charlotte, Sonia, Anouk, My pretty books, Koryfée, Julie, Tours & culture, Knut, Un livre après l’autre, Ophélie, Envie de partager les livres, Brice, Page après page, Des plumes et des livres, Valmyvoyou litNath