Rosinski – La vengeance du comte Skarbek


Suite et fin de ce merveilleux diptyque entièrement peint de la main de maître de Rosinski, qui nous plonge dans le plus grand procès que le monde de l’art ait connu dans le Paris romanesque du XIXe siècle.

Si c’est surtout les peintures de Rosinski qui avaient impressionné lors du premier tome, alors que le scénario pouvait être interprété comme une piètre adaptation de l’oeuvre originale d’Alexandre Dumas (Le Comte de Monte Cristo), c’est le scénario d’Yves Sente qui va surtout bluffer le lecteur dans ce deuxième tome.

Car si le dessin de Rosinski reste incroyablement beau avec une couverture encore plus belle que celle du premier tome, c’est Yves Sente qui va étaler son génie en jouant avec l’œuvre de Dumas et avec le lecteur.

Finalement on se retrouve avec un chef d’oeuvre, peint de main de maître, mêlant trahisons, meurtres, érotisme et (trop) nombreux rebondissements sur un fond historique ingénieusement utilisé afin de perdre le lecteur dans une adaptation théâtrale et virtuose de l’oeuvre de Dumas.

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