Brunschwig & Cécil – Holmes


brunschwig holmesUn polar écrit par Luc Brunschwig (Vauriens, Les nouvelles Aventures de Mic Mac Adam, Makabi, Le pouvoir des innocents, La mémoire dans les poches), dessiné par Cécil (Le réseau bombyce), édité par Futuropolis et ayant Sherlock Holmes pour sujet, peut-on rêver mieux ?

Brunschwig poursuit avec brio cette revisite du personnage de Sir Arthur Conan Doyle. Débutant l’intrigue après la mort de ce mythe de la littérature mondiale aux chutes de Reichenbach en 1891, c’est à travers le personnage du docteur Watson que l’auteur fait revivre le détective de légende. Au fil des pages de cette enquête post-mortem, Luc Brunschwig remet lentement tout en cause et part à la recherche du vrai visage de Holmes.

Ce second volet débute le 16 avril 1844 et revient sur la rencontre entre Siger Holmes et Violet Sherriford, les parents du célèbre détective. Il ne faudra cependant qu’une dizaine de pages pour que l’auteur revienne aux investigations de Wiggins et Watson, en 1891. Tout en livrant une enquête prenante, Brunschwig continue de soigner le développement psychologique des différents personnages. Après le docteur Watson, le professeur Moriarty et l’intrigant Mycroft, ce sont maintenant les parents de Holmes qui entrent en scène et le caractère bien trempé de Siger Holmes a d’ailleurs tout pour plaire. Le fait de peaufiner la psychologie des parents de Holmes permet d’ailleurs de mieux cerner la personnalité de Holmes et d’en apprendre plus sur son passé.

Au niveau du graphisme, Cécil passe admirablement d’une colorisation en teintes ocre pour la période passée à des tons gris-bleuté pour l’intrigue au présent. Les jeux d’ombres sont à nouveau splendides et l’alignement de vignettes qui semblent issues d’un vieil album photo plonge le lecteur dans une ambiance rétro qui colle parfaitement à l’Angleterre Victorienne.

Une enquête se déroulant après la mort de Sherlock, pour une œuvre qui fait revivre Holmes au détour de chaque case.

2 Réponses to “Brunschwig & Cécil – Holmes”

  1. C’est un des rares brunschwig que je n’ai pas encore lu. Il faut que je fasse en sorte de me le procurer, car j’aime vraiment totu ce qu’il a fait.

  2. Moi aussi, c’est d’ailleurs mon auteur FB préféré

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