Thierry Murat – Le vieil homme et la mer
Brillante adaptation du chef-d’œuvre d’Hemingway !
Thierry Murat, dont j’avais apprécié les ouvrages précédents (Au Vent mauvais, Les Larmes de l’assassin), s’attaque ici au plus célèbre des romans d’Ernest Hemingway : Le vieil homme et la mer !
Santiago, le vieil homme en question, n’est pas en veine car cela fait plus de 80 jours qu’il revient bredouille de ses virées en mer. Si plus personne ne croit en lui au village, excepté un môme qui le considère comme son grand-père, le 85ème jour le vieux pêcheur finit cependant par ferrer un énorme espadon. C’est le début d’un combat épique entre l’homme et le poisson…
J’ai lu l’œuvre originale il y a une trentaine d’années, mais j’ai tout de même gardé certains souvenirs de cette lecture imposée par l’école. Il ne m’a donc fallu que quelques minutes au cœur de ce petit village de pêcheurs dans le Cuba des années 50 pour retrouver l’atmosphère et l’esprit du chef-d’œuvre d’Hemingway. Le graphisme épuré, sobre et efficace de Thierry Murat contribue à rendre hommage aux textes d’Hemingway. Les grandes cases et l’absence de bulles permet de restituer l’immensité de l’océan et la solitude du vieil homme, tout en permettant de se concentrer sur des textes qui se retrouvent magnifiés par les superbes planches de l’artiste.
Et pour couronner le tout, c’est Hemingway en personne qui vient refermer cette superbe adaptation.
15 avril 2015 à 18 h 04 min
Une vraie merveille cette adaptation !
(Tu nous rejoins sur La BD de la semaine aujourd’hui ? Si ça te dit, les liens sont répertoriés chez moi et je peux rajouter le tien 😉 )
16 avril 2015 à 19 h 54 min
Avec plaisir si c’était chaque mercredi chez toi 😉
17 avril 2015 à 0 h 22 min
[…] Autres critiques : Yvan Tilleul (Sin City) […]
16 septembre 2015 à 14 h 27 min
[…] chroniques de Yaneck, Yvan et […]
16 septembre 2015 à 15 h 34 min
Moins de temps que toi s’est écoulé entre mes deux lectures (roman/BD) mais j’y ai retrouvé l’ambiance que j’ai aimée dans le livre. Et puis, Murat. Rien que le nom sur la couverture suffit à me convaincre de la qualité des pages que l’on va tourner. Un chef d’oeuvre comme tu le dis si bien.
24 mars 2020 à 1 h 30 min
[…] Yvan : « Les grandes cases et l’absence de bulles permet de restituer l’immensité de l’océan et la solitude du vieil homme, tout en permettant de se concentrer sur des textes qui se retrouvent magnifiés par les superbes planches de l’artiste. » […]