Florent Chavouet – L’Île Louvre


Une visite assez anecdotique du Louvre !

Florent Chavouet - L'Île LouvreÀ l’instar de Période Glaciaire, « Les Sous-sols du Révolu », « Aux heures impaires », Les Gardiens du Louvre ou Le chien qui louche, « L’île Louvre » est un one-shot coédité par Futuropolis et le musée du Louvre. Florent Chavouet (Petites coupures à Shioguni) n’est donc pas le premier auteur à recevoir comme mission de s’attaquer à une œuvre, une collection ou une partie du célèbre musée…

Florent Chavouet se prête donc à l’exercice, se mêle aux visiteurs et exprime son ressenti des lieux à travers une œuvre qui prend immédiatement des allures de carnet de voyage, style que l’auteur de « Tokyo Sanpo » et « Manabé Shima » maîtrise à la perfection. Il va d’ailleurs représenter le Louvre comme une île, visitée par ses touristes et régulée par ses propres lois, à l’image de ce pass qu’il se voit délivré par les autorités du musée… un document qui lui permet de devenir un citoyen à part entière de cette île… le temps d’un album.

Errant à travers les nombreuses pièces du musée, l’auteur croque les visiteurs avec beaucoup d’humour, partage les anecdotes des gardiens, saisit quelques dialogues amusants au vol et nous plonge ainsi dans la vie quotidienne du Louvre. Il s’intéresse un peu moins aux œuvres que certains de ses prédécesseurs, préférant s’attarder sur le comportement et les réflexions des gens qui déambulent à travers les nombreux couloirs du prestigieux musée.

La visite proposée par l’auteur est donc légère et drôle, dans un style graphique très coloré et détaillé, reconnaissable au premier coup d’œil, mais le tout manque cruellement de liant et de fil conducteur. Parmi toutes les bandes dessinées réalisées au sein de cette collection, celle-ci n’est donc pas celle qui m’a fait la plus forte impression.

Sympa donc, mais assez anecdotique au final !

Ils en parlent également : Lunch, Mo’

 

2 Réponses to “Florent Chavouet – L’Île Louvre”

  1. Anecdotique, certainement. Après, cet album est loin d’être celui que j’oublierai (parce que Chavouet certainement). Dans cette collection, ma préférence va à celui de Prudhomme (il n’y avait pas mieux avant et il n’y a pas eu mieux après ^^)

    • C’est marrant car, autant j’ai aimé Florent Chavouet sur « Petites coupures à Shioguni », autant je n’accroche pas trop à ses documentaires.
      Dans la collection, j’ai bien aimé le « Chien qui louche », mais je n’ai pas encore lu le Prudhomme…

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