Julien Neel – Chaque chose


Julien Neel - Chaque choseGrand fan de la petite « Lou! » et conquis depuis longtemps par cette collection Bayou de Gallimard (« Aya de yopougon », « Le local », « RG »), la lecture de ce one-shot de Julien Neel était pour moi quasiment inéluctable.

D’une approche plus introspective que « Lou! », « Chaque Chose » va aborder ces petites choses de la vie sur lesquelles il est parfois bon de s’attarder. C’est avec grande sensibilité que Julien Neel nous offre ici une parenthèse assez personnelle dédiée à son père. A l’instar de Larcenet dans « Le combat ordinaire », l’auteur va parvenir à exprimer les non-dits entre un père et son fils de façon profondément humaine, parsemé de tendresse et d’humour.

La construction, basée sur des allers-retours entre deux histoires qui semblent initialement distinctes, est également une des forces de ce récit. Cela permet à Julien Neel de décrire un moment fort de sa vie présente sur l’écho d’une vie antérieure. Les fondus et les transitions entre les deux périodes s’effectuent avec maestria.

Au niveau du graphisme, on est bien loin des couleurs pastels assez flash de « Lou! ». Les tons sont plus neutres, le trait plus hachuré et les arrière-plans plus ombrageux. Le résultat est donc plus brute, plus sombre, mais les personnages (en particulier le costume de nounours) permettent de garder une certaine légèreté tout au long de l’album.

Retrouvez cet album parmi les titres sélectionnés au Festival d’Angoulême 2008 !

Julien Neel - Chaque choseLisez également l’avis sur K.BD !

3 Réponses to “Julien Neel – Chaque chose”

  1. Je me suis laissé convaincre par les différentes chroniques publiées un peu partout. Mercredi, je récupère cet album, dont tout le monde dis si grand bien. J’ai hâte de le découvrir.

  2. […] à été totalement conquise par cette histoire simple, intime et émouvante, c’est également mon cas. Lunch a été littéralement transporté aux côtés de l’auteur et il ressort totalement ravi […]

  3. […] On en parle sur les blogs : Les jardins d’Hélène, Tamaculture, Chroniques de l’invisible (Yaneck), Brusselsboy. […]

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