Marc-Antoine Mathieu – Julius Corentin Acquefacques, l’Origine
Démonstration aux confins du neuvième art !
Mais comment ai-je pu passer à côté d’un tel chef-d’œuvre ! Heureusement que cette réédition, proposée à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de Delcourt, m’a permis de combler cette lacune.
Julius Corentin Acquefacques est un fonctionnaire du Ministère de l’Humour chargé de statuer sur le potentiel comique de nouvelles histoires supposées être drôles. Sa vie n’a rien d’extraordinaire, jusqu’au jour où il commence à recevoir des pages de BD qui mettent en scène sa propre vie. D’où viennent ces pages, à quel point sont elle liées à son destin ? L’enquête menée par le principal intéressé se révèle très vite prenante et permet d’étaler l’ingéniosité et le talent de Marc-Antoine Mathieu.
En utilisant des procédés narratifs extrêmement inventifs, l’auteur propose un scénario qui s’avère en effet d’une originalité débordante. Au fil des pages, le lecteur se retrouve totalement conquis par le récit et sous le charme de l’approche astucieuse imaginée par l’auteur. Le graphisme, tout en contraste de noir et de blanc, est parfaitement maîtrisé et invite le lecteur à aller de surprise en surprise, sans oublier de passer par ce fabuleux concept de l’anti-case que je vous laisse découvrir.
Magistral !
24 mai 2011 à 17 h 09 min
Ca me tente bien cette BD !
24 mai 2011 à 17 h 27 min
Et moi je vais me dévorer toute la série 🙂
30 octobre 2012 à 23 h 43 min
je viens de me procurer « Dieu en personne » la BD « dieurangeante » du Sieur Mathieu et elle est assz pas mal bien que dans le genre j’ai préféré « la nostalgie de Dieu » de Marc dubuisson qui est beaucoup plus incisif et « irrespectueusement correct ».Cependant ce Julius Corentin me semble très interessant
15 juin 2013 à 16 h 03 min
[…] Le ciel au-dessus du Louvre), et qui est réalisé par le non moins célèbre Marc-Antoine Mathieu (Julius Corentin Acquefacques, Dieu en personne). Scénographe de formation, l’auteur a toujours joué avec les lumières […]
18 juin 2013 à 20 h 55 min
[…] mots sur la forme, donc : un noir et blanc qui n’est pas sans rappeler celui des aventures de Julius Corenthin Acquefacques, premier héros de l’auteur. Parfait pour illustrer une certaine intemporalité, comme le […]
31 août 2013 à 16 h 31 min
[…] en parle sur les blogs : Coeur de libraire, Brusselsboy, B1p sur […]