Jason Aaron & Steve Dillon – PunisherMax, Bullseye


Bullseye dans la peau du Punisher !

Jason Aaron & Steve Dillon - PunisherMax, BullseyeVoici déjà le deuxième tome de cette nouvelle série régulière, baptisée « PunisherMax » (en un mot), scénarisée par Jason Aaron (Lisez Scalped !!! ) et illustrée par Steve Dillon. Une saga qui reprend l’esprit violent et gore de la collection MAX, mais qui s’amuse également à recycler quelques vilains très connus de l’univers Marvel, sans respecter la fameuse continuité.

Après un premier arc intitulé le Caïd, qui revisitait avec brio les origines de Wilson Fisk, le suivant sur la liste n’est autre que le célèbre ennemi de Daredevil. La dernière page du tome précédent annonçait son arrivée et la vedette des six épisodes (#6 à #11) de ce deuxième volet est donc bel et bien Bullseye, le célèbre tueur professionnel qui a une cible tatouée sur le front.

Après la prise de pouvoir du Caïd dans le précédent opus et un premier adversaire costaud (le Mennonite), c’est un nouvel adversaire de taille qui se dresse sur le chemin de Frank Castle. Ceux qui trouvaient que ce personnage Marvel capable de tuer un adversaire avec un cure-dent ou une carte de jeu n’était pas assez crédible seront sans doute ravis de découvrir la version plus réaliste et dénué de super-pouvoirs de Jason Aaron (Quoi ??? Vous ne lisez toujours pas Scalped !!! ). Il dépeint ici Bullseye comme un véritable psychopathe qui mène à bien toutes ses missions, peu importe les sacrifices. Afin de mieux atteindre le Punisher il va d’ailleurs littéralement se glisser dans la peau de ce dernier. Cette manière de procéder permet à Jason Aaron de s’attaquer de manière intelligente aux origines et à la nature même du Punisher.

Si cette version encore plus sombre de Bullseye n’est pas pour déplaire, l’auteur reprend également avec brio tous les ingrédients qui ont fait le succès du Punisher d’Ennis : des vilains qui valent le détour, une ambiance mafieuse sans pitié, un humour bien sombre et des scènes ultra-violente particulièrement gores. La recette est parfaitement connue, mais force est de constater qu’elle fonctionne toujours.

Visuellement, Steve Dillon est à la hauteur de ce qu’il a déjà propose en compagnie d’Ennis sur la saga Punisher ou sur l’incontournable Preacher. Les avis sont souvent partagés concernant son dessin, mais personnellement j’aime assez bien ce dessin bien gore à l’humour choquant.

Un très bon tome et une saga évidemment réservée aux lecteurs avertis.

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