Trondheim et Bonhomme – Omni-visibilis
Big Brother version Trondheim !
« Omni-visibilis » est indéniablement une des belles surprises de cette rentrée.
Le héros, un trentenaire on ne peu plus ordinaire, si ce n’est qu’il a une phobie aiguë des bactéries. Son existence pépère va pourtant vite basculer lorsqu’il devient la vedette d’un show live retransmis à tout les habitants de la planète : sa vie ! Un beau matin, au réveil, Hervé découvre en effet qu’il retransmet télépathiquement ses cinq sens à toute la planète, passant ainsi d’un mister nobody à une vedette mondiale.
Partant de cette idée de base géniale, Lewis Trondheim livre une aventure rocambolesque, haletante, originale et drôle. Les talents de cet homme constituent vite la convoitise de tous, de sa petite amie au restaurateur du coin, en passant par les services secrets, et l’auteur prend un malin plaisir à étaler les perspectives lucratives de son phénomène de foire, tout en abordant les conséquences souvent amusantes sur l’intimité du personnage. Rythmé par la chasse à l’homme lancée à l’encontre d’Hervé, le récit imaginé par Trondheim s’avère aussi intelligent que burlesque. Construit sur des dialogues efficaces et un ton léger, ce récit pourvu d’une excellente chute, se dévore d’une seule traite.
De plus, le trait séduisant de Matthieu Bonhomme, rehaussé d’une bichromie bleuâtre, convient parfaitement à cette course poursuite burlesque et parfaitement maîtrisée.
Lisez également l’avis à plusieurs mains de K.BD !
21 septembre 2010 à 14 h 49 min
cet album me tente assez mais je ne connais pas Trondheim (grave lacune ^^). Je vais suivre ton conseil je crois et tenter cette lecture. Merci pour cet avis
21 septembre 2010 à 17 h 44 min
Je ne suis pas trop fan de Trondheim (grave lacune :o) ), mais j’ai bien aimé cet album-ci …
De rien, merci d’être passé le lire 😉
18 juin 2013 à 20 h 52 min
[…] Yvan résume très bien : « Le récit imaginé par Trondheim s’avère aussi intelligent que burlesque. Construit sur des dialogues efficaces et un ton léger, ce récit pourvu d’une excellente chute, se dévore d’une seule traite. De plus, le trait séduisant de Matthieu Bonhomme, rehaussé d’une bichromie bleuâtre, convient parfaitement à cette course poursuite burlesque et parfaitement maîtrisée. » Zorg ajoute que : « Le scénario aurait pu tomber dans un truc incompréhensible ou illisible avec une fin abracadabrantesque, peu crédible (on est d’accord, l’histoire sort déjà des sentiers battus ^^). Mais pas du tout, c’est mené de façon intelligente, drôle et Trondheim met fin à ce récit de bien belle manière. » […]