Virginie Grimaldi – Quand nos souvenirs viendront danser


Le dernier tango !

Virginie Grimaldi - Quand nos souvenirs viendront danserEtant plus fan de polars que de romans « feel-good » et n’étant pas vraiment un danseur invétéré, j’aurais pu me dire que ce roman n’était pas forcément écrit pour moi. Sauf que j’aime alterner les genres et lire des romans plus légers afin de m’octroyer une bouffée d’oxygène entre les polars que je dévore. Ayant beaucoup aimé « Tu comprendras quand tu seras plus grande » et « Il est grand temps de rallumer les étoiles », je suis surtout devenu fan de Virginie Grimaldi et donc incapable de résister à ce cinquième roman qui invite à suivre une bande d’octogénaires pas comme les autres.

« Quand nos souvenirs viendront danser » raconte les déboires des habitants de l’impasse des Colibris qui, au crépuscule d’une vie faite de bonheurs et de tragédies, se retrouvent menacés d’expulsion lorsque le maire décide de raser leur quartier afin d’y construire une école. Les petits vieux sont cependant prêts à tout pour sauver leurs maisons et les souvenirs qu’ils ont accumulés pendant plus de soixante ans…

À l’aide de courts chapitres, qui se font intelligemment écho, Marcelline, la narratrice, raconte d’une part leur combat face au maire et revient d’autre part sur les soixante années passées au sein du quartier, de leur emménagement jusqu’à nos jours. En plongeant dans l’histoire de son couple, elle nous livre également une merveilleuse histoire d’amour…

Cette histoire qui mêle habilement passé et présent, propose donc des personnages extrêmement attachants, comme c’est toujours le cas avec Virginie Grimaldi, dont cet adorable couple qui traverse la vie comme l’on danse un tango. Alternant rire et larmes, ce récit profondément humain aborde des thèmes délicats, tels que la maladie, la vieillesse, les relations intergénérationnelles, la solidarité et la famille, avec énormément de tendresse et beaucoup d’humour.

À l’instar de la saga BD « Les Vieux Fourneaux » de Wilfrid Lupano et Paul Cauuet, vous refermerez cet ouvrage en ayant préféré passer beaucoup plus de temps en compagnie de ces petits vieux bien déterminés à ne pas se laisser faire !

Un coup de cœur !

Quand nos souvenirs viendront danser, Virginie Grimaldi, Fayard, 360 p., 18,50€

Si vous aimez Virginie Grimaldi, lisez également les romans de Marie Pavlenko (« Je suis ton soleil », « Un si petit oiseau »)  et d’Anna McPartlin (« Les derniers jours de Rabbit Hayes », « Du côté du bonheur ») !

Ils en parlent également : Andréa, Anouk, MarieJuju, Koryfée, CatherineElodie, Géraldine, MilieOrlane & booksCarnet Parisien, A la page des livres, Les pages qui tournentMes petits délices livresquesPetite étoile livresque, Flo & books, Emi lit, Entre deux livres, A touch of blue Marine, Mon rêve d’été, Nos livres et nos mots, Mes mots sur les leurs, Envolée de mots, Mon semblable mon frère, AuCoinBouquin, La petite maman dans la nurserie, Au chapitre, The story of Jo, Miss croq book, Bill et Marie

8 Réponses to “Virginie Grimaldi – Quand nos souvenirs viendront danser”

  1. J’ai également apprécié cet ouvrage ainsi que le rapprochement avec Les Vieux Fourneaux !^^ Belle critique dont j’approuve le ressenti !
    Merci pour le lien. ❤

  2. Je vois pourquoi tu vas recevoir « Les sales gosses »! Un peu de bonne humeur chez les octogénaires ! Tu verras, moi je suis trés très difficile avec les « feel good books » et j’ai aussi un « certain âge », Au vu de ces différences, il est fort possible que ta lecture des Sales Gosses soit différente de la mienne !

    • Ah, je ne connaissais pas, mais je viens d’aller lire le résumé et cela semble effectivement être dans le même genre… Je note donc 😉

  3. Merci pour ton retour! J’aime bcp le style de Virginie, toujours empreint d’humour pour aborder des choses bien plus délicates.
    Tu me donnes très envie de découvrir celui ci!

  4. Je ne suis pas une grande adepte des romans « feel-good » non plus, néanmoins, j’adore Virginie Grimaldi. Ses textes sont toujours beaucoup plus profonds qu’il n’y paraît, je trouve. Tout comme ceux d’Anna McPartlin, même si « les derniers jours de Rabbit Hayes » est au dessus des autres, selon moi. 🙂

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